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L’Algérie augmentera les salaires des universitaires

mercredi 31 mai 2006, par Kahina

Les salaires des universitaires en Algérie vont être revus à la hausse dès juillet, une reconnaissance qui reflète le rôle central de l’université dans le développement de l’économie algérienne et la modernisation du pays.

L’augmentation des salaires des enseignants pourrait aider à l’amélioration de la qualité de l’enseignement en Algérie.

Les quatre points consignés dans la plate-forme de revendications des enseignants ont été traités et ont trouvé une solution, selon les déclarations des deux parties. Selon le ministre, l’issue heureuse prise par les événements est insufflée par le nouveau chef du gouvernement, M. Belkhadem, qui s’est enquis de la situation conflictuelle qui prévaut dans certaines universités. Concernant la première revendication, en l’occurrence les salaires, il a été retenu le principe de leur augmentation au cours du mois de juillet. Il s’agit d’une « augmentation conséquente », souligne-t-on. Une deuxième hausse se fera au même titre que pour les autres catégories de travailleurs, dans le cadre de la tripartite.

En matière d’accès au logement, plusieurs formules seront proposées au corps enseignant des universités en Algérie. Elles vont du logement social participatif à l’auto-construction par le truchement des coopératives immobilières, qui suppose que des facilités seront octroyées. Quant au statut particulier, les syndicalistes ont une réponse qui n’est pas nouvelle. Il sera débattu dans le sillage de la présentation du projet de loi sur le statut de la fonction publique en général. La période de la fin du mois de juin a été arrêtée pour cela. Un seul point est rejeté sans nuances par le ministre de l’Enseignement supérieur. Celui qui se rapporte à la gestion démocratique de l’université, qui suppose que les doyens devront être élus par leurs pairs universitaires.

Les membres du bureau national du CNES ont ostensiblement montré, à la fin de la réunion, leur satisfaction de voir une bonne partie de leurs revendications aboutir. Cette évolution démontre à leurs yeux que quand la volonté politique existe, les crises se résolvent. Mais cette note optimiste ne fait pas oublier cependant que trois de leurs pairs, dirigeants du même CNES, ont des ennuis avec la justice pour avoir enfreint la décision de justice qui a ordonné le gel de la grève.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran