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L’Algérie brigue un siège au CDH

mardi 9 mai 2006, par Rédaction

L’Algérie soucieuse de retrouver sa place dans le concert des nations, brigue un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Les élections au sein de l’Assemblée générale de l’ONU se tiendront pendant toute la journée.

L’Afrique dispose de 13 sièges au niveau de cette organisation de 47 membres, mise en place par l’Assemblée générale pour remplacer la Commission, qui était perçue comme un refuge pour des pays connus pour leurs violations des droits humains et qui se protégeaient ainsi de toute surveillance. Selon les nouveaux textes, le nouvel organe stipule que les Etats doivent faire preuve d’engagement et promettre de protéger et de promouvoir les droits humains.
Tous les pays élus au Conseil seront soumis à un examen périodique de leurs performances en matière de droits de l’homme et seront suspendus s’ils sont pris en défaut.

Les quatorze Etats africains (l’Algérie comprise) qui ont soumis leur candidature pour devenir pays membres du Conseil ont promis de se soumettre à cet examen périodique de leurs antécédents en matière de respect des droits de l’homme. Ils se sont aussi engagés à contribuer au développement de la culture des droits de l’homme et à promouvoir la protection des droits humains par un soutien à leurs organisations nationales s’activant en la matière. Les Etats africains concernés par la procédure d’adhésion sont l’Algérie, le Cameroun, Djibouti, le Gabon, le Ghana, le Kenya, le Mali, Maurice, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Tunisie et la Zambie.

L’Algérie qui propose sa candidature, présentera un dossier en dents de scie. Car même si elle avance un cahier de charges pesant, avec les nouveaux textes de loi en matière de respect des procédures judiciaires, les nouvelles réformes qui ont touché aussi bien la justice que les établissements pénitentiaires, les textes de réconciliation nationale, qui ont apaisé les tensions et lissé un tant soit peu les aspérités qui existaient dans les relations conflictuelles pouvoir-islamistes, l’Algérie aura aussi, et là c’est certain, à gérer un lourd contentieux des manquements aux droits de l’homme pour la période 1992 à 2000, et là aussi, le « forcing européen », où dominent les appréciations des ONG spécialisées dans les droits de l’homme, peut être déterminant.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après l’Expression