L’Algérie contribue au Fonds de réduction de la pauvreté

Ce Fonds, créé en 2005 à la Mecque par le Sommet extraordinaire de l’OCI, avec un capital de 10 milliards de dollars, est destiné à l’aide au développement des pays pauvres membres de la BID. Selon le Secrétaire général de l’OCI, 19 pays membres, dont 15 africains, renfermant une population totale de 319 millions d’habitants devraient bénéficier de ce Fonds. Il a lancé à cet effet un appel aux contributeurs pour alimenter le Fonds qui n’avait engrangé, selon lui, à la veille de la tenue de la 32eme assemblée du Conseil des gouverneurs de la BID dont fait partie l’Algérie, qui s’est ouverte aujourd’hui à Dakar, que 14 % de son capital. Les contributions annoncées lors de la cérémonie de lancement l’ont fait cependant grimpé à environ 30 %.

Pour en revenir aux travaux de la 32e Assemblée du Conseil des gouverneurs de la Banque Islamique de Développement (BID) à Dakar, ceux-ci ont été marqués à l’ouverture par des interventions d’ordre général des gouverneurs qui ont porté principalement sur le rapport annuel de la Banque, ses performances et ses perspectives de développement ainsi que sur la création en son sein d’un Fonds de lutte contre la pauvreté pour lequel contribue l’Algérie. S’agissant des performances réalisées par la Banque, nombre d’intervenants ont mis à cet effet en exergue "l’excellente" cotation de 3A que lui ont décernée les organismes spécialisés et les importants investissements qu’elle a effectués durant l’année écoulé. Selon le représentant des Emirats Arabes Unis, les financements de la BID durant l’année dernière ont atteint en effet 46 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,8 milliards de dollars par rapport à l’année précédente.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb