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L’Algérie décide de retirer le Di-Antalvic du marché

mercredi 1er juillet 2009, par Samir

Le médicament antidouleur Di-Antalvic sera graduellement retiré du marché en Algérie en raison des risques sanitaires qu’il peut causer.

Le Di-Antalvic bientôt retiré du marché en Algérie.

La polémique ayant entouré la commercialisation du Di-Antalvic est sur le point de connaître son épilogue. Le Di-Antalvic, antidouleurs par excellence, sera graduellement retiré du marché en Algérie. C’est ce que nous a confirmé le chargé de communication au ministère de la Santé. « Ce sera la même démarche que celle émise par l’agence européenne », a déclaré au Jeune Indépendant M. Salim Belkassam. L’agence européenne du médicament a recommandé, le 25 juin dernier, le retrait du marché des associations dextropropoxyphène-paracétamol (DXP/PC) comme le Di-Antalvic. Cette recommandation doit être confirmée par une décision de la Commission européenne pour être contraignante à l’échelle européenne. En France, il a été décidé de son retrait graduel à l’échelle de douze mois. L’Algérie compte ainsi suivre l’exemple français et retirer progressivement ce médicament du marché à mesure que les stocks s’épuisent.

Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO), Messaoud Belmbri, a souligné que la décision européenne est beaucoup plus à titre préventif et que les risques dus à la prise de ce médicament ne méritent pas un retrait brusque du marché. « En général, l’Algérie va en amont avec ces mesures préventives et les services concernés vont sûrement suivre la décision européenne », a-t-il dit. C’est ce qu’a confirmé le ministère de la Santé. La procédure de ce retrait va donc être enclenchée avec l’interdiction d’importation de la matière première composant ce médicament. Cette démarche va se poursuivre jusqu’à l’épuisement du stock disponible sur le marché local. Il disparaîtra donc des officines algériennes, révèle M. Belkassam. L’autre problématique que pose le président du SNAPO concerne les producteurs de ce médicament. Il faudrait, selon lui, donner des garanties pour ces derniers, que ce soit en matière de production ou de commercialisation. Ceci même si, a-t-il ajouté, les laboratoires algériens qui font dans le Di-Antalvic ne dépassent pas le nombre de quatre, à l’image de Biopharm, Farmaliance ou Sophal difalco.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant