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L’Algérie demeure en retard dans l’internet haut débit

mercredi 1er avril 2009, par Rédaction

Le secteur de l’internet haut débit en Algérie demeure peu développé selon un rapport du cabinet Oxford Business Group.

L’internet haut débit en Algérie.

La dernière perturbation qui a touché le réseau national de connexion à Internet haut débit est venue rappeler que les moyens mis en place, notamment après la réduction des tarifs opérée en juin 2008, demeurent dérisoires par rapport à une demande de plus en plus accrue et surtout pour un service de qualité. Pour Oxford Business Group qui se penche sur tous les aspects de l’économie, le recours à l’élaboration par le gouvernement d’un cadre de politique Internet complet et la mise en évidence du potentiel pour l’octroi de licence de la technologie WiMAX et le développement de lignes d’abonné numérique asymétrique (ADSL) s’imposent. Algérie Télécom (AT), la société publique de télécommunications, a attribué la connectivité limitée au niveau national de la semaine dernière à une rupture de l’un des deux câbles de fibres optiques sous-marins qui fournit à l’Algérie son réseau de données à large bande. Le câble rompu, appelée South East Asia-Middle East-West Europe 4 (SEAMEWE4), est mis à jour par France Télécom Marine, et s’étend de Marseille à Singapour avec une escale à Annaba, à l’Est d’Alger. Toutes les données d’activité ont été transférées vers un système de câble déjà saturé, ALPAL-2, qui relie l’île de Majorque à El Djemila, près de la capitale. Le résultat a été une connexion lente à inexistante pour les abonnés en ADSL en Algérie. L’impact de la perturbation sur les entreprises locales a été limité en partie à cause du faible niveau d’inter- connectivite.

L’Algérie a peu d’entreprises qui utilisent Internet, bien que le pays soit devenu, au cours des dernières années, une destination de plus en plus prisée pour les centres d’appel. Près de 26 fournisseurs de centres d’appels locaux étaient présents à une conférence de ce secteur, l’an dernier. Hossam Ezz de Raya Algérie, un opérateur de centre d’appel en Egypte et distributeur de la téléphonie mobile Nokia en Algérie, a mis en évidence la forte demande pour des solutions de centre d’appels au sein du « marché francophone local et international ». La communauté d’affaires de la connexion Internet en Algérie peut être divisée en deux secteurs : les entreprises publiques qui dominent l’activité du marché et s’appuient sur le téléphone et le télécopieur comme moyen principal de communication, bien que l’utilisation du courrier électronique soit à la hausse. Officiellement, la pénétration de l’ADSL a atteint 430.000, dont 500.000 connexions disponibles. Il existe, cependant, des signes positifs pour l’avenir. Kahlane a souligné que le ministère des Postes et des Technologies de l’information et de la communication et AT ont « sensiblement » commencé à séparer « la politique Internet « de la politique des télécommunications », ce qui fournira un cadre juridique plus rigoureux pour la connectivité IT. Compte tenu de l’énorme potentiel à la fois dans les segments des sociétés et du commerce de détail, en plus de l’imminence de 150 milliards de dollars de plan de dépenses annoncés par le Président, une stratégie robuste pour construire un secteur des technologies de l’information et des communications solide pourrait encore améliorer le profil de l’Algérie en tant qu’économie de la connaissance.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier