L’Algérie engrange 31 milliards de revenus pétroliers

La conjugaison de deux facteurs totalement indépendants de Sonatrach - et de toutes les sociétés pétrolières exportatrices - a tiré les recettes d’hydrocarbures de l’Algérie à la baisse. Sonatrach n’a pu tirer que 31 milliards de dollars de ses ventes d’hydrocarbures durant les neuf premiers mois de l’année 2009, selon son président-directeur général, M. Mohamed Meziane, alors qu’elle avait totalisé des recettes records de l’ordre de 63 milliards de dollars durant la même période de l’année dernière. La première raison est la baisse des prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Ceux-ci s’étaient établis à un prix moyen de 51,89 dollars le baril au premier semestre 2009, contre 111,56 dollars le baril au premier semestre 2008. La deuxième raison est la baisse de la production pétrolière du pays qui est actuellement de l’ordre de 1,2 millions de barils par jour (Mbj), contre 1,4 Mbj l’année dernière.

La capacité de production de pétrole du pays est de 1,45 Mbj. L’Algérie a été contrainte de réduire sa production pétrolière, rappelle-t-on, en raison des décisions de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) dans ce sens suite à l’effondrement des prix du pétrole à partir du deuxième semestre 2008, après avoir culminé à plus de 148 dollars le baril en juillet de la même année. La production de l’Algérie « restera à ce niveau en dépit de la hausse des cours du brut qui évoluent autour des 70 dollars, en raison d’un retour de confiance en une prochaine reprise économique mondiale », a précisé M. Meziane. Mais même si l’on déplore une telle baisse des recettes du pays, celles-ci demeurent toutefois acceptables puisqu’elles se situent au même niveau que celle des neuf premiers mois de l’année 2007, a expliqué le président-directeur général de Sonatrach.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant