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L’Algérie épargnée par la peste des petits ruminants

mercredi 10 septembre 2008, par Rédaction

Pas de peste des petits ruminants en Algérie.

Il n’y a aucun cas de peste des petits ruminants en Algérie selon un cadre du ministère de l’Agriculture.

Le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Bouguedour, a assuré mardi qu’aucun cas de la maladie de « la peste des petits ruminants » n’est signalé sur le territoire algérien. « A l’heure actuelle, aucun cas de la peste des petits ruminants n’est déclaré en Algérie », a affirmé à l’APS ce responsable. Selon lui, l’existence de cette « pathologie nouvelle au Maghreb » a été annoncée officiellement en juillet dernier au Maroc, suite à laquelle l’Algérie « a pris immédiatement des mesures de prévention » dans les wilayas frontalières, à savoir Tlemcen, Naâma, El Bayadh et Béchar. Ainsi, des réunions regroupant les services concernés et les autorités locales s’étaient tenues en août dernier « qui nous ont permis de sensibiliser les vétérinaires aussi bien publics que privés » pour les mesures de prévention, a-t-il ajouté.

En outre, un dispositif de surveillance composé de cellules de veille et d’équipes de vétérinaires a été mis en place dans l’ouest de l’Algérie près du Maroc : « Ces groupes de professionnels sont chargés de sillonner les régions frontalières et de sensibiliser les éleveur », a précisé Rachid Bouguedour. Par ailleurs, une surveillance accrue et régulière des marchés à bestiaux a été instaurée et un bulletin quotidien présentant la situation sanitaire des ovins et des caprins est adressé quotidiennement au ministère de l’agriculture. « Les vétérinaires continuent à être mobilisés pour signaler immédiatement toute suspicion de cas de cette maladie », a assuré ce responsable. Quant aux caractéristiques de la « peste des petits ruminant », le même responsable explique que c’est une maladie qui touche les ovins et les caprins mais pas l’homme, et se déclare par une fièvre entre 40 et 41 degrés. Lorsqu’il est atteint par cette maladie, « l’animal est complètement déprimé et a des écoulements nasaux et oculaires ainsi que des diarrhées. il présente également des problèmes respiratoires et meurt par désydratation », explique Rachid Bouguedour en ajoutant que cette maladie peut tuer jusqu’à 80% du carré des effectifs dans lequel se trouve l’animal atteint.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Courrier d’Algérie