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L’Algérie et l’élection de Barack Obama

vendredi 7 novembre 2008, par Rédaction

Les Algériens espèrent un renforcement de la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis suite à l’élection du démocrate Barack Obama.

L’élection de Barack Obama et l’Algérie.

On est en droit de s’interroger sur les futurs relations qu’il compte inaugurer avec l’Algérie considérée par celui qui deviendra son prédécesseur comme un pays pivot de la politique américaine en Afrique du Nord. A travers la victoire retentissante du candidat noir, Barack Obama, sur son adversaire républicain, John Mac Cain, le peuple des Etats-Unis, en même temps que ceux d’une majorité de pays, semblent saluer dans un même élan d’enthousiasme, celle que la justice, l’humanisme et le droit auront remportés sur l’arrogance, l’esprit dominateur et l’instinct belliqueux qu’offre d’elle l’actuelle administration de la Maison-Blanche, personnifiée par le président Georges W. Bush et ses conseillers néo-conservateurs. Le moment d’euphorie passé, les commentateurs et les analystes, qui ont tenté de décrypter le contenu des nombreux discours prononcés durant son harassante campagne électorale par celui qui est devenu le 44e président de la plus puissante nation dans le monde, s’attellent maintenant à anticiper la manière dont il va commencer à traiter les grands dossiers du moment, dont la crise financière de grande ampleur qui secoue l’Amérique et le reste de la planète n’est pas des moindres. Tout comme il est légitime de se demander ce que va être la politique prônée par le nouveau locataire de la Maison-Blanche par rapport à la guerre créée en Irak, au conflit en Afghanistan, où les talibans semblent marquer des points, à la situation toujours tendue au Moyen-Orient où les républicains, tout autant que les démocrates d’ailleurs, n’ont cessé de faire preuve de partialité au bénéfice d’Israël ; on est en droit de s’interroger sur les futures relations qu’il compte inaugurer avec l’Algérie considérée par celui qui deviendra son prédécesseur comme un pays pivot de la politique américaine en Afrique du Nord.

A dire vrai, l’intérêt manifesté par Washington à l’égard de l’Algérie, perçue durant un temps comme une zone d’influence exclusive de la France, était au départ motivé par des seuls impératifs économiques en raison notamment des richesses du pays en hydrocarbures. De nombreuses sociétés US se sont en effet considérablement investies dans la recherche de pétrole, de gaz mais également dans les processus de transformation de ces produits. (en 2006, les exportations algériennes vers les Etats-Unis, constituées essentiellement d’hydrocarbures, ont été de l’ordre de 14 milliards de dollars). D’autre part et alors que jusque-là elle se confinait dans une attitude passive – elle n’était pas la seule – devant l’indicible souffrance endurée par les populations algériennes soumises à des massacres à grande échelle de la part de hordes terroristes fanatisées, les attentats qui la ciblèrent un certain 11 septembre 2001 firent découvrir à l’Amérique qu’elle représentait, elle aussi, une cible privilégiée des réseaux intégristes islamistes. C’est à partir de ce moment qu’elle se mit à solliciter l’étroite coopération algérienne en matière de lutte contre le terrorisme. En raison par ailleurs du rôle de premier plan joué dans le règlement de plusieurs conflits au sud du Sahara en particulier et de la place prépondérante qu’elle occupe dans le concert des pays africains et au sein du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, (NEPAD), l’Algérie est désormais perçue par les politiques américains comme un partenaire stratégique dont ils ne saurait être question de négliger l’influence dans la région.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie