L’Algérie et la Syrie veulent développer leurs échanges commerciaux

Le président de la Chambre al-gérienne du commerce et de l’industrie, Brahim Bendjaber, a déclaré, hier, que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Syrie « pourrait atteindre jusqu’à un milliard de dollars en un an ». Dans une déclaration à l’APS en marge des travaux de la 1ère session de la grande Commission mixte algéro-syrienne qui se tient à Damas, M. Bendjaber a précisé qu’un rééquilibrage de la balance commerciale et l’augmentation des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Syrie demeurent une ambition commune aux deux pays et constituent « un objectif essentiel » pour les chefs des entreprises économiques nationales à court terme. Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Syrie sont estimés, selon la CACI, à 339 millions de dollars (32 millions d’exportations algériennes vers la Syrie et 307 millions d’exportations syriennes vers l’Algérie). Selon le président de la CACI, l’augmentation du volume des échanges commerciaux « est un objectif réalisable à court terme » à travers l’ouverture de nouveaux champs d’investissement dans les deux pays tels que les secteurs du textile syrien et des hydrocarbures algériens.

Il a rappelé, à cet effet, que la loi algérienne sur les investissements « offre des garanties incitatives » tout en souhaitant que les investissements algériens trouvent en Syrie autant de facilités. Il a, en outre, estimé que la création du Conseil algéro-syrien des hommes d’affaires « est avantageuse pour les deux parties et constitue un soutien aux relations économiques entre les deux pays », indiquant que ce Conseil se réunira prochainement et jouera un rôle dans la dynamisation des accords bilatéraux. Concernant le rééquilibrage de la balance commerciale, M. Bendjaber a souligné que « cela est possible à travers l’augmentation du volume des exportations algériennes vers la Syrie ou l’attrait des investissements syriens ». Il a rappelé qu’il existe « une ambition commune » pour rétablir cet équilibre car, a-t-il souligné, « il n’y a pas de pérennité pour une réalité économique déséquilibrée ». Selon M. Bendjaber, le déséquilibre constaté dans la balance commerciale est dû « au manque d’information et de communication » entre les opérateurs des deux pays. Il a précisé que « notre objectif à l’avenir est la promotion du produit algérien » auprès des opérateurs syriens en intensifiant la participation dans les foires organisées dans chacun des deux pays.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après APS