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L’Algérie moins compétitive que la Tunisie et le Maroc en 2009

mardi 25 août 2009, par Rédaction

L’Algérie demeure moins compétitive que ses voisins la Tunisie et le Maroc en 2009 selon un rapport du Forum économique mondial.

L’Algérie moins compétitive que la Tunisie et le Maroc en 2009.

Le dernier rapport du Forum économique mondial sur la compétitivité a dressé un tableau très sombre de la situation de l’Algérie d’aujourd’hui. Malgré les nombreuses réformes entamées au deuxième mandat du président Bouteflika, l’Algérie poursuit sa dégringolade passant de la 81e place à la 99e place. Le constat du forum est implacable : « L’Algérie a reculé de 18 places et devient le pays le plus faible de la région malgré une croissance atteignant en moyenne 4,8% entre 2003 et 2007. Le climat des affaires est encore plus difficile que dans les années précédentes ». La confiance dans les politiques de l’Etat se détériore. L’Algérie doit non seulement moderniser son environnement institutionnel, mais il doit également entamer des réformes du marché de travail, qui est l’un des plus rigides au monde », peut-on lire dans la case consacrée au pays. L’Algérie a perdu des points en matière d’index de compétitivité. Avec un score de 3,7, l’Algérie devance le Mali, le Nicaragua, le Tchad et le Burundi mais reste loin derrière la Libye (91e), le Maroc (73e), la Tunisie (36e place) et l’Arabie Saoudite (27e).

Le point faible de l’Algérie est dans le manque d’innovation (classé 123e), les exigences de base (61e) et les mesures incitatives (113e). Le seul point fort auquel peut prétendre le pays concerne la stabilité macroéconomique. L’Algérie se place au top 5 des meilleures performances avec un score de 6,96. Il faut dire que l’Etat algérien a réduit considérablement sa dette extérieure et jouit d’une confortable situation financière. Mais la situation reste embrouillée. Sur 134 pays, l’Algérie est parmi les 48 pays qui gaspillent le plus d’argent. Savoir ce qui se trame en haut lieu relève encore de la divination. La transparence de la politique de l’Etat est notre point faible (112e). L’Etat fait encore du favoritisme dans les décisions du gouvernement (52e) et la qualité du système éducatif est des plus déplorables (122e). Le Forum mondial relève aussi le peu d’intensité de la concurrence locale (113e). L’absence d’un marché financier sophistiqué fait passer l’Algérie à la 132e position, alors que le manque d’efficience du marché du travail le fait stagner à la 132e place.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Watan