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L’Algérie prendra son temps sur les privatisations

mercredi 29 octobre 2008, par Samir

Le processus de privatisations des entreprises publiques en Algérie prendra le temps qu’il faudra selon le ministre Hamid Temmar.

Hamid Temmar s’exprime sur les privatisations en Algérie.

L’Algérie est déterminée à revoir sa stratégie dans le processus de privatisation en tenant compte tout d’abord des intérêts de l’économie nationale, selon le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar. Pour M. Temmar, rien ne presse, d’autant que les recettes du pays en hydrocarbures lui procurent une aisance financière qui lui permet d’éviter les privatisations précipitées dictées par l’urgence. Dans une déclaration au bureau londonien Oxford Business Group, le ministre a déclaré, en substance, que l’Algérie ne conçoit pas la privatisation comme un objectif en soi mais comme un moyen pour développer l’économie nationale et la rendre plus compétitive. « Lorsque vous privatisez, vous avez deux objectifs possibles : ou bien vous voulez gagner ou alors vous voulez développer votre pays », a-t-il souligné tout en indiquant que « la seconde position signifie que les entreprises publiques deviennent propriété privée afin de devenir efficientes et acquérir des technologies modernes ».

Plus explicite, M. Temmar a affirmé que le but de la privatisation en Algérie, ce n’est pas l’argent mais la recherche de partenariat stratégique. M. Temmar a affirmé que 90 % des entreprises nationales sont des PME que l’Etat veut mettre aux standards internationaux à travers leur mise à niveau. Quant aux entreprises publiques, c’est à travers la privatisation qu’elles peuvent être mises à niveau. Selon le ministre, 2 500 entreprises devaient être prises en charge durant les trois prochaines années pour leur mise à niveau. Concernant le financement des investissements, le ministre a indiqué qu’il a toujours été fait par les banques publiques, ce qui explique le fait que l’économie nationale soit dominée par ces banques. Il a indiqué, par ailleurs, que l’Algérie a opté pour la mise en place d’un marché des capitaux pour permettre un meilleur financement de l’économie algérienne.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant