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L’Algérie prépare son rapport sur la bonne gouvernance

dimanche 14 janvier 2007, par Ahlem

Le bilan de la bonne gouvernance en Algérie sera au coeur du rapport que prépare la commission nationale sur la bonne gouvernance présidée par Mme Fatma-Zohra Karadja.

Fatma-Zohra Karadja - Algérie.

La commission nationale sur la bonne gouvernance, installée en mars 2005 dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), « est sur le point de finaliser le rapport national d’autoévaluation, alors que le plan d’action ne nécessite qu’une budgétisation et une échéance », a-t-elle indiqué. Pour compléter cette évaluation en Algérie, une enquête d’opinion est en train de se réaliser, auprès de groupes jugés signifiants, comme les femmes, le mouvement associatif, les étudiants, les journalistes. Un site Internet a également été créé pour permettre aux différentes franges de la société de répondre aux questionnaires méthodologiques qui constituent les éléments de base du rapport, a-t-elle ajouté.

La conférencière a précisé que quatre ateliers seront prochainement mis en place, pour valider les données collectées dans le cadre du rapport national d’autoévaluation, lesquels porteront sur la gouvernance, la politique et la démocratie, la gouvernance et l’économie, la gouvernance et les entreprises, ainsi que celui sur la gouvernance et le développement socio-économique en Algérie. Mme Karadja a, cependant, souligné qu’il est illusoire de prétendre évaluer efficacement, en trois semaines, un pays aussi vaste que l’Algérie. Mais le travail sera complété par les recommandations émises par le groupe d’experts, présidé par Mme Marie Angélique Savané, membre du Panel d’éminentes personnalités du MAEP.

Ces recommandations, a-t-elle expliqué, ont trait, principalement, au renforcement des capacités des élus locaux en matière de gestion, du rôle des femmes dans la prise de décision et de la corruption. On apprendra que le groupe d’experts reviendra en Algérie en mars, pour une deuxième visite après celle de novembre 2006, dans le but de poursuivre sa mission qui consiste, notamment, à vérifier les données fournies par la commission nationale sur la bonne gouvernance. Le rapport d’autoévaluation algérien, une fois finalisé, sera soumis au sommet de l’Union Africaine au mois de juin prochain. Que peut-on penser de la bonne gouvernance en Algérie ? Mme Karadja estime que « si rien n’est parfait en Algérie, tout est, cependant, perfectible ». « Je pense qu’il y a des indicateurs qui nous permettent d’espérer », a-t-elle commenté.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran