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L’Algérie reclassée en A4

mardi 20 janvier 2009, par Rédaction

L’Algérie appartient à la catégorie où le risque-pays est jugé satisfaisant depuis son reclassement en A4 par la Coface.

L’Algérie en A4.

L’Algérie retrouve donc cette année le classement A4, le même que celui de l’année dernière, en raison de la solidité de sa situation financière, de la stabilité de sa situation politique et d’un climat d’investissements favorable, selon une présentation faite par la Coface hier à Paris lors d’un colloque consacré aux risques-pays 2009, rapporte l’APS. « Avec un endettement faible et un niveau confortable des réserves officielles de change, la situation financière extérieure de l’Algérie est solide et sa situation politique stable », a révélé l’assureur crédit français du commerce extérieur, lors de ce colloque dédié à la crise financière et économique mondiale et qui a rassemblé près de 1 500 experts internationaux, des banquiers et des industriels. La Coface a également estimé que « l’activité du pays a été portée, hors secteur pétrolier, par la poursuite des projets d’investissement de l’Etat (infrastructures, habitat) » et que « les secteurs de la construction, des travaux publics et de l’agroalimentaire ont continué à réaliser de bonnes performances ».

Les répercussions immédiates du repli des cours du pétrole sur la situation économique de l’Algérie ont été minimisées. « En 2009, les dépenses publiques d’investissement continueront à porter l’activité hors secteur pétrolier grâce aux réserves épargnées par le fonds de régulation des recettes », a estimé la Coface, ajoutant que l’Algérie est peu dépendante d’investissements étrangers ou de crédits extérieurs susceptibles de se tarir, compte tenu de la crise mondiale. Abordant le climat d’investissement, l’assureur français a affirmé que « la réglementation n’opère pas de discrimination entre les investisseurs nationaux et les investisseurs étrangers pour les projets réalisés dans les activités de production de biens et de services. La loi garantit le rapatriement des capitaux investis et de tous les revenus y afférant ». En règle générale, l’investissement productif est le bienvenu en Algérie » poursuit la Coface, avant de citer en exemple « l’ouverture d’un certain nombre de secteurs à l’investissement privé comme les télécommunications, les transports maritime et aérien, la distribution d’électricité et de gaz, les mines ». Pour les grands contrats de long terme, l’assureur crédit français évalue le risque algérien d’assez bon.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant