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L’Algérie réservée à propos du lobby gazier

mercredi 22 octobre 2008, par Samir

L’Algérie ne s’est pas exprimée sur le rapprochement entre l’Iran, le Qatar et la Russie qui ont annoncé la création d’une troïka pour défendre leurs intérêts gaziers.

L’Algérie produit et exporte du gaz.

L’Algérie, pays également exportateur de gaz, ne pourrait être que courtisée par les partisans et les opposants à cette initiative. Par un passé très récent, l’Algérie et le Qatar (pays qui a adhéré à la création de cette « troïka » annoncée par le ministre russe) avaient émis des réserves quant à la création d’une « OPEP du gaz ». L’Algérie, comme le Qatar, est membre du forum des pays exportateurs de gaz (FPEG). L’Algérie avait déclaré, par la voix de son ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, qui s’exprimait lors de la visite effectuée par le président Bouteflika au Qatar, en avril de l’année en cours, qu’« à l’heure actuelle, il faut renforcer ce forum en termes d’organisation, de ressources humaines, de projets et de financements », rappelle-t-on. D’autres pays comme la Russie, le Venezuela, l’Iran, le Nigeria et la Libye s’étaient, quant à eux, exprimés pour la création de cette « OPEP du gaz ». Le Qatar a-t-il fini par revoir sa copie ?

Les appréciations ont-elles évolué positivement à la faveur de la crise financière mondiale ? D’autres pays vont-ils rejoindre l’Iran, le Qatar et la Russie dans cette initiative ? Les réponses pourraient ne pas se trouver dans le monde de l’économie, à lui seul. D’autres critères, dont ceux liés à la chose politique, pourraient influer sur les décisions qui pourraient être prises par d’autres États, à court, moyen ou long terme. Les différents et importants événements liés à l’actualité internationale, dont la crise financière, ne pourraient pas être ignorés dans la prise de ces décisions. Le peu d’« empressement » de l’Algérie à adhérer ou à rejeter telle ou telle initiative explique la sérénité avec laquelle elle accueille de tels changements au plan planétaire ainsi que d’une certaine aisance, financière, entre autres, lui permettant de prendre le temps qu’il faut avant toute prise de décision, notent les milieux avertis. Il est, de ce fait, difficile d’anticiper sur tel ou tel choix pour lequel l’Algérie pourrait opter.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant