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L’Algérie réservée sur la PEV

dimanche 19 août 2007, par Rédaction

L’Algérie s’est montrée assez réservée à l’égard de la Politique européenne de voisinage (PEV) contrairement au Maroc et à la Tunisie.

L’Algérie n’a pas encore adhérée à la Politique européenne de voisinage (PEV).

La PEV va au-delà des relations existantes pour offrir une relation politique et une intégration économique plus poussées. L’élément clé de la politique européenne de voisinage repose sur les plans d’actions bilatéraux approuvés mutuellement par l’UE et chaque partenaire. Ceux-ci définissent un programme de réformes économiques et politiques avec des priorités à court et moyen terme. Douze pays ont déjà adhéré à cette nouvelle politique et signé avec l’UE des plans d’action. Avec la Tunisie et le Maroc, les plans d’action sont en vigueur depuis 2005. Pour l’Algérie, la priorité est donnée à l’application de l’accord d’association, entré en vigueur le 1er septembre 2005. L’Algérie semble attendre pour “mieux voir et comprendre”.

Bruxelles confirme et rappelle que lors du sommet anniversaire de Barcelone, “l’Algérie s’est montrée assez réservée à l’égard de la Politique européenne de voisinage (PEV) et a clairement indiqué sa volonté de s’en tenir, à ce stade, à la mise en œuvre de l’accord d’association”. L’UE a pris “bonne note” de cette position et se dit “disponible pour entamer un dialogue sur un plan d’action quand les autorités algériennes le décideront”. Certains reconnaissent que la ratification de l’accord d’association a été un exercice difficile pour les autorités algériennes qui ont principalement misé sur l’ancrage politique à l’union, plutôt que le libre-échange qui, en termes économiques, ne représente pas vraiment de valeur ajoutée pour l’Algérie. “À ce stade, il est prématuré d’anticiper l’adoption d’un plan d’action voisinage avec l’Algérie assorti d’objectifs spécifiques.” La Commission européenne, dans un document relatif au programme indicatif national 2007-2010 pour l’Algérie, confirme ainsi le refus de notre pays de s’inscrire, du moins dans l’immédiat, dans ce nouvel instrument proposé par l’Union européenne à ses voisins.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté