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L’Algérie s’engage pour le développement en Afrique

samedi 13 mai 2006, par Rédaction

Abdelaziz Bouteflika s’est engagé au nom de l’Algérie à faire réussir le mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), le nouvel instrument continental de développement et de progrès en matière de gouvernance en Afrique.

Carte de l’Afrique.

L’Algérie, souligne son président, Abdelaziz Bouteflika, est déterminée « à ne ménager aucun effort pour assurer la réussite » de ce mécanisme. « Partant de notre profonde conviction que ce processus sert d’abord et avant tout, les intérêts bien compris de notre pays et engage notre société dans la consolidation de la démocratie et son ancrage définitif à la modernité, nous sommes déterminés à ne ménager aucun effort pour en assurer la réussite », a souligné, rapporte l’APS, le chef de l’Etat dans un message lu jeudi dernier à Kigali (Rwanda) par le ministre des Relations avec le Parlement, Abdelaziz Ziari, devant les participants à la 6ème édition du Forum africain sur la gouvernance.

S’inscrivant dans le nouvel instrument continental pour la « bonne gouvernance », l’Algérie, comme le met en exergue Bouteflika, « s’est engagée activement dans le processus d’auto évaluation, en mettant sur pied une commission nationale sur la gouvernance où sont représentés différents acteurs publics, privés, la société civile, ainsi que le mouvement associatif », en référence à ladite commission nationale de gouvernance dont la mission, depuis son installation en avril 2004, consiste en l’élaboration du rapport national d’auto évaluation en matière de gouvernance, dans le cadre du MAEP- NEPAD auquel adhère l’Algérie. Pour rappel, une mission de ce mécanisme avait été reçue par les autorités algériennes en 2005.

Le MAEP, issu donc du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) -initiative de développement du continent africain-, favorise, rappelle Bouteflika, « la transformation et la modernisation constante des fondements institutionnels, politiques et économiques » des pays africains et « l’ancrage politique, économique et socioculturel de toute l’Afrique, au reste du monde ». Un mécanisme qui, sur le plan national et de par le fait qu’il « favorise tout autant la transparence dans la gestion des affaires publiques, la lutte contre la corruption, l’instauration et la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie participative, et la modernisation des institutions et de l’économie », ouvrirait selon le chef de l’Etat algérien de « grands espaces de participation à la gestion des affaires publiques » aux « différents acteurs publics et privés de la scène politique et économique » en Algérie.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après la Tribune