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L’Algérie sous haute surveillance avant les élections

mardi 15 mai 2007, par Souad

Les mesures de sécurité ont été renforcées en Algérie à l’approche des élections législatives prévues pour le jeudi 17 mai.

L’Algérie s’apprête à voter

Un dispositif important sera mis en place pour le jour du 17 mai, mais aussi pour les quelques heures qui précédent le jour J. Ce sera, évidemment, un « soir ordinaire ». Mais la gestion, des élections, la nuit et le jour, obéira à la logique du « zéro relâchement ». Un test de plus pour la police. L’on a annoncé, d’ores et déjà, une batterie de mesures, certaines en application et d’autres en perspective. Un dispositif humain musclé, commissariats barricadés, bureaux de vote surveillés et barrages de contrôle aux entrées et aux sortie de chaque localité d’Algérie. Les jeux de hasard et l’inattention sont bannis. Depuis le début de la campagne, plutôt depuis les derniers attentats kamikazes ayant endeuillé Alger, les appels à la vigilance se sont multipliés. La tension va crescendo depuis la diffusion d’une bande sonore d’un soi-disant « dirigeant d’Al Qaïda Maghreb », appelant les Algériens à boycotter le scrutin. De quel droit ? Pour quelle raison ? Et pour le compte de qui ? L’on s’interroge uniquement si cet appel aura, au bout du compte, son effet.

Les partis politiques en lice ont affirmé, hier, leur « certitude » que l’appel d’Al Qaîda pour le boycott des législatives du 17 mai « restera sans écho ». Durant les précédents rendez-vous électoraux, des incidents, presque similaires, n’ont pas empéché les Algériens à rester chez eux. L’équation implique aussi une autre hypothèse. Les candidats à la députation réussiront-ils à mobiliser la foule le jour des élections législatives en Algérie ? Reste que le scénario d’un regain de violence à l’approche des élections a été connu et devient récurrent. La police semble prendre en considération tous les calculs possibles pour parer à d’éventuels incidents. Toutes les institutions chargées de l’ordre et de la sécurité sont en alerte. « C’est une chose évidente », explique la chargée de la communication à la direction générale de la Sûreté nationale. Cela dit, une nuit et un week-end ordinaire en Algérie se précise, en dépit des appels à la vigilance lancés par les candidats à la députation. Ces derniers n’ont, peut-être, pas pu faire le distinguo entre un appel à la vigilance et un appel contre l’abstention. La vigilance doit être indiscutablement prise en considération, mais sans pour autant se livrer à l’hystérie appelée Al Jazeera.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression