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L’Algérie soutient le Sahara-Occidental aux Etats-Unis

lundi 26 mars 2007, par Ahlem

L’Algérie a défendu aux Etats-Unis le principe du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, un territoire que se disputent le Maroc et le Polisario.

L’Algérie défend la cause du Sahara Occidental

La question avait été abordée avec éclat lors de la visite en Algérie du souverain espagnol, et, cette fois, le débat est porté dans l’enceinte-même du Conseil de sécurité à un mois exactement de la fin du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara-Occidental (Minurso) et de l’examen régulier par cette instance de la question du Sahara-Occidental. Faisant le bilan de ses différentes rencontres, Mohammed Bedjaoui a déclaré avoir « mis en garde les différents membres du Conseil de sécurité sur la responsabilité historique qui pourrait être la leur s’ils venaient à sortir de la légalité internationale en avalisant le projet d’autonomie interne », que le Maroc envisage de soumettre à l’instance onusienne.

« Sortir de la légalité internationale reviendrait à s’écarter des décisions pertinentes de la communauté internationale, rejetant le fait colonial marocain au Sahara -Occidental, depuis déjà 1974, et militant en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il expliqué à l’issue de sa tournée à New-York et à Washington. « La plupart de mes interlocuteurs sont conscients de l’importance de trouver une solution juste à une occupation coloniale, la dernière sur le continent africain, qui dure depuis plus de trente ans », a poursuivi M. Bedjaoui, ajoutant que cette « occupation ne fait qu’accroître les souffrances du peuple sahraoui ». Le ministre des Affaires étrangères a précisé que ses interlocuteurs sont « aussi conscients qu’il ne peut être question, malgré les pressions, de faire dévier l’ONU dangereusement vers une impasse ».

Il a encore indiqué avoir expliqué les préoccupations de l’Algérie à voir rapidement se régler un problème qui est un déni du droit d’un peuple à disposer de son avenir. « Parce que l’Algérie connaît le prix de la liberté des peuples, nous ne pouvons rester indifférents au sort des 150 000 réfugiés sahraouis accueillis sur le sol algérien », a souligné le ministre des Affaires étrangères, affirmant : « C’est pourquoi nous soutenons le principe de l’autodétermination des peuples, le seul à même de garantir la stabilité dans une région qui n’a que trop souffert des violences et de l’instabilité. » M. Bedjaoui s’est, par ailleurs, dit « rassuré » sur le fait qu’il ait trouvé « un écho favorable » chez la majorité de ses interlocuteurs, « préoccupés par l’exigence de faire respecter les engagements de la communauté internationale sur la question sahraouie et de ne pas céder à l’attrait d’une quelconque solution qui outrepasserait le cadre de la légalité internationale ».

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après El Watan