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L’Algérie soutient le droit au nucléaire civil

jeudi 11 janvier 2007, par Rédaction

La déclaration d’Alger que soutient l’Algérie revendique le droit de l’Afrique à acquérir et à utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

L’Algérie estime que l’Afrique a le droit de bénéficier des avantages de l’énergie nucléaire.

Tenue pendant deux jours à Alger, la conférence régionale africaine sur l’énergie nucléaire pour une contribution à la paix et au développement durable vient à point nommé pour confirmer le droit de l’Iran à utiliser l’atome à des fins pacifiques. En effet, ses animateurs qu’ils soient politiques, diplomates, chercheurs, experts ou universitaires ont revendiqué ce même droit en brandissant les mêmes armes légales à l’exemple de l’article IV du Traité de non-prolifération nucléaire. A l’image de l’Algérie, l’Afrique se dit totalement prête et éligible pour en bénéficier parce qu’elle estime que les problèmes et les fléaux qui la rongent exigent d’elle qu’elle se mette à l’ère du nucléaire pour les résoudre par des remèdes scientifiques.

Elle l’est d’autant plus dès lors qu’elle rappelle qu’une grande partie de ses Etats ont ratifié le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont l’article IV leur accorde ce droit au même titre que d’autres règlements et protocole additionnel. Droit qui lui permet donc l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques. Les ministres et responsables africains réunis à Alger en Algérie ces 9 et 10 janvier confortent davantage cette revendication en faisant savoir à la communauté internationale ou précisément aux puissants de ce monde qu’ils sont « conscients des progrès considérables enregistrés au niveau mondial dans le domaine des sciences et de la technologie nucléaire et de leur impact sur l’amélioration de la santé humaine, la nutrition, l’agriculture, la mobilisation des ressources en eau et la protection de l’environnement ».

Leur rappel des domaines pour et dans lesquels ils demandent l’utilisation de l’atome sont certainement pour montrer au directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qu’ils ont bien compris la leçon qu’il leur a donnée mardi à l’ouverture de la conférence. Mohamed El Baradei, présent à la conférence qu’a organisé l’Algérie, a en effet édicté la formule, les moyens, les techniques et les domaines pour que les pays africains qui sont en même temps membres de l’AIEA, puissent exercer leur droit à l’énergie nucléaire. Il leur a tracé les limites à ne pas franchir et les conditions auxquelles ils doivent répondre pour y prétendre. Par la déclaration d’Alger, l’Afrique approuve les instructions d’El Baradei et lui réaffirme « qu’une adhésion universelle au Traité de non-prolifération des armes nucléaires et au régime des garanties de l’AIEA ainsi que leur mise en oeuvre effective, contribuent à la paix et à la sécurité régionales et internationales ».

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran