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L’Algérie surveillera le pétrole en 2009

samedi 3 janvier 2009, par Samir

L’évolution des prix du pétrole sera très suivie en 2009 en Algérie qui tire 98% de ses ressources en devises de ses exportations en hydrocarbures.

L’Algérie exporte du pétrole et du gaz.

Les tergiversations des cours des hydrocarbures sur les marchés internationaux seront, sans conteste, parmi les plus importantes préoccupations de l’Algérie en 2009. Tous les regards sont croisés vers le baril du pétrole qui a terminé une année 2008 tumultueuse sous la barre des 40 dollars. Le baril a enregistré un repli de plus de 4% sur le marché asiatique, démarrant ainsi la nouvelle année sur une note faible après le rallye de dernière minute de mercredi, qui avait fait bondir les prix de 14%. Le baril de « light sweet crude » pour livraison en février est tombé à 38,28 dollars, et le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février à 39,31 dollars. 2008 a été finalement une année exceptionnelle. Après un niveau record de 147 dollars le baril en juillet, les cours des hydrocarbures se sont effondrés pour frôler la barre des 33 dollars en décembre.

Ce bal des cours des hydrocarbures a donné des sueurs froides aux pays exportateurs de l’or noir, notamment en Algérie où, en dépit des assurances répétées des officiels, les économistes commencent sérieusement à douter de la santé financière de l’économie nationale. Les experts financiers appréhendent mal la nouvelle année 2009. Ils estiment que l’Algérie, dont 95% des revenus viennent de l’exportation des hydrocarbures, est plus que jamais menacée par la chute du prix du baril. Alors que les premières répercussions de la crise financière internationale affectent la demande mondiale en hydrocarbures, les réserves de change de l’Algérie devraient se rétrécir comme une peau de chagrin à cause d’une montée spectaculaire de la facture des importations (près de 35 milliards de dollars en 2008) et une inflation galopante qui guette désormais l’économie mondiale.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Financier