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L’Algérie veut attirer les entreprises françaises

dimanche 22 juin 2008, par Rédaction

L’Algérie ambitionne de convaincre les entreprises françaises à investir dans le marché algérien qui est le premier du Maghreb.

L’Algérie et la France signent plusieurs accords.

Renault et Peugeot, deux fleurons de l’industrie automobile française, sont présents en Algérie, mais en tant que concessionnaires seulement. La marque au losange a préféré investir au Maroc où elle compte produire 400 000 voitures par an dans un mégacomplexe à Tanger qui coûtera un milliard d’euros. L’Algérie reste pour l’instant une terre de prédilection aux Français pour créer des banques, des compagnies d’assurances et même des sociétés d’installation de portiques de sécurité. « A la faveur de l’accord d’association avec l’Union européenne, l’Algérie reçoit aussi de la marchandise détaxée à partir de la France sans que notre pays puisse rendre la pareille puisque le tissu industriel est presque nul », tient à relever un économiste. Des accords de coopération dans ces deux domaines, en plus d’un mémorandum d’accord financier, ont été signés à l’occasion de la visite du Premier ministre français.

« L’accord sur le nucléaire civil avec l’Algérie, le premier du genre (de la France) avec un pays de la région (du Maghreb), et celui sur la défense sont fondamentaux », a déclaré le premier ministre français François Fillon lors d’une séance de travail avec le chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, et les membres des délégations des deux pays. Il est prévu, dans ce cadre, la « création (en Algérie) d’un institut de génie nucléaire », a-t-il relevé. La délégation française est composée des ministres de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Mme Christine Lagarde, de la Défense, M. Hervé Morin, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Valérie Pécresse, et des secrétaires d’État de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, M. Alain Marleix, de la Coopération et de la Francophonie, M. Alain Joyandet, et de l’Aménagement du territoire, M. Hubert Falco. Une vingtaine de patrons d’entreprise accompagnent M. Fillon. Deux entreprises, le cimentier Lafarge et l’électricien Schneider, devraient conclure en marge de la visite le rachat de deux sociétés algériennes privatisées.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant