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L’Algérie veut s’ouvrir sur le monde

jeudi 23 novembre 2006, par Rédaction

L’Algérie qui ambitionne de développer son secteur du tourisme, pourrait s’inspirer des modèles égyptien, tunisien et marocain pour relancer son secteur touristique d’autant plus qu’elle ne manque pas d’atouts.

L’Algérie veut s’ouvrir au monde

Organisé hier à l’hôtel Sheraton Club-des-Pins Alger, le séminaire international portant sur le thème : “Gestion des destinations touristiques, voies de réussite”, traduit la volonté de l’Algérie de profiter des expériences des autres et de s’ouvrir davantage sur le reste du monde comme soutenu par Noureddine Moussa qui n’a pas manqué d’assurer que “le repli sur soi-même est la meilleure façon de se faire évincer de la carte touristique mondiale”. Plus de 800 millions de touristes en 2005, et des revenus dépassant les 650 milliards de dollars, et ce, en dépit de certains évènements difficiles qu’à connus le monde, qu’ils soient politiques, sécuritaires ou environnementaux, ont, en effet, de quoi faire réfléchir plus d’un et à plus forte raison l’Algérie qui recèle de potentialités énormes dans le domaine.

Les voies du succès sont en définitive bien simples. Il n’existe pas de recette miracle comme l’atteste le succès des modèles égyptien et tunisien présentés à l’occasion. Il n’est pas étonnant d’apprendre que l’Égypte a généré en 2005 8,6 millions du tourisme et pu atteindre les 9 millions pour 2006. Des chiffres record, mais qui sont à la hauteur du sérieux et des moyens semés pour récolter de tels dividendes qui, en dollars américains, s’élèvent à 6,8 milliards en termes de revenus. Il s’agit d’une véritable industrie touristique pour laquelle les descendants des pharaons n’hésitent pas à mettre la main à la poche et dépenser 65 millions de dollars pour sa promotion. Au registre des investissements, l’Égypte permet des facilitations très alléchantes à même d’intéresser les étrangers avec, pour exemple, un dollar pour le m2 et aucune lourdeur administrative handicapante.

Le modèle tunisien est également un exemple à suivre même s’il n’est pas question, cependant, pour l’Algérie de copier quelque modèle que ce soit, mais d’opter pour ce qui répond à son propre environnement comme souligné par M. Francesco Frangialli, SG de l’OMT, qui a précisé, hier, que le programme de l’OMT de 2008-2009 se fixe, entre autres, comme priorité la qualité des destinations. Certes, il est difficile de se comparer à des pays qui ont opté pour des choix et investi dans le domaine depuis fort longtemps, mais il appartient à l’Algérie de combler cette lacune et de s’adapter à l’évolution rapide du tourisme mondial sans tomber dans le piège de la précipitation. Le ministre, pour sa part, insistera sur la formation au sens large du terme et le recours à un grand usage des technologies de la communication et de l’information modernes, ainsi que la concertation, que ce soit au sein même du secteur ou avec les autres départements et autres intervenants dans le domaine, et ce, dans le cadre d’une vision unifiée.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après Liberté