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L’Algérie veut séduire les investisseurs britanniques

mardi 11 juillet 2006, par Rédaction

Le renforcement de la coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne sera le principal objectif de la visite du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Londres où il devrait être reçu par le premier ministre Tony Blair.

L’Algérie veut séduire les investisseurs britanniques.

Cette première visite d’un président de la République au Royaume-Uni intervient après plusieurs rounds de négociations entre les deux pays, notamment sur des sujets très sensibles, à savoir la consolidation des relations économiques mais surtout la signature d’accord d’extradition d’Algériens suspectés d’avoir versé dans le terrorisme et enfin régler définitivement le brûlant dossier de l’affaire Khalifa dont le premier responsable, Abdelmoumen Khalifa, a trouvé refuge en terre britannique.

Cette visite, jugée par les observateurs comme un tournant dans les dites relations, surtout que notre pays est actuellement jugé solvable par les spécialistes, permettra aussi d’encourager les investissements britanniques en Algérie. Sur le plan économique, la Grande-Bretagne a, depuis quelques années, montré son intérêt pour le marché algérien qui offre d’importantes opportunités pour les hommes d’affaires de ce pays. Il suffit de se référer aux dernières visites effectuées entre 2005 et 2006 par de hauts responsables britanniques en Algérie et aux forums économiques organisés par la fondation Meadle East Association, organisme de coopération qui regroupe d’importantes entreprises britanniques qui activent en dehors du Royaume-Uni.

Sur un autre plan, et en dehors des accords économiques qui seront signés par les deux parties, la lutte contre le terrorisme, qui a été toujours la source de divergences entre l’Algérie et la Grande-Bretagne, sera elle aussi discutée par les deux parties afin d’aboutir à un accord définitif sur l’extradition de terroristes recherchés par la justice algérienne. Un autre problème qui pèse sur les relations Algéro-britanniques reste incontestablement l’affaire Abdelmoumen Khalifa réfugié depuis quelques années à Londres et que notre pays tente vainement d’obtenir l’extradition. Ce problème, qui reste toujours en suspens, connaîtrait, selon les observateurs, son épilogue car la Grande-Bretagne voudrait, cette fois-ci, se débarrasser de ce dossier pour se consacrer au développement des relations économiques entre les deux pays.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran