Accueil > VOYAGES > L’Algérie veut séduire les touristes

L’Algérie veut séduire les touristes

dimanche 23 avril 2006, par Ahlem

Les ambitions de l’Algérie en matière de tourisme, loin d’égaler celles de ses voisins, le Maroc et la Tunisie, se révèlent modestes mais réalistes.

La réhabilitation de la Casbah ainsi que d’autres sites historiques coûtera des milliards à l’Algérie.

Le ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, a déclaré que l’Algérie est en mesure « d’accueillir 4 millions de touristes à l’horizon 2015 et disposera à cette date de 120.000 lits ». Ce qui représente quelque 1 milliard de revenu pour le pays. C’est sur ces chiffres que le ministère du Tourisme mise pour les prochaines années. Les conditions, selon lui, « sont favorables » pour le développement du secteur. Faisant le tour d’horizon de son secteur, le ministre du Tourisme n’a pas caché son optimisme en déclarant que la destination Algérie « pays continent » peut avoir son lot respectable de touristes.

Noureddine Moussa a déclaré que hormis le fait que l’Algérie se trouve près du marché européen, le pays recèle des potentialités en matière de tourisme saharien, de thermalisme (200 stations thermales à travers le pays), de tourisme culturel et religieux qui sont des atouts attractifs qu’il faut valoriser. Les principaux axes de la stratégie pour parvenir à ces résultats sont, selon le ministre, la formation du personnel hôtelier, la réhabilitation des hôtels et leur mise à niveau. M. Moussa précise que l’Algérie « compte 1.004 hôtels, dont 804 ne sont même pas classés et de 81.000 lits dont 10.000 seulement sont plus ou moins conformes aux normes internationales ».

Evoquant les points faibles dont souffre son secteur, Noureddine Moussa évoque la concentration des structures d’accueil dans les grandes villes du littoral et les services qu’ils procurent qui restent faibles. Il annoncera que nombreux hôtels devront être réhabilités par leurs propriétaires et pour les autres structures hôtelières il est question de leur mise à niveau. Quant aux sites touristiques et évoquant le cas de la Casbah, le ministre a déclaré que sa restauration ne pourra se faire que sous la condition d’évacuer l’ensemble de ses habitants. Ceci dit, le problème de réhabilitation de ce site classé par l’UNESCO commande plus de moyens. Et d’indiquer que malgré ces difficultés plusieurs bâtisses historiques ont déjà été réhabilitées en Algérie.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran