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L’Armée traque les terroristes dans le nord de l’Algérie

mardi 17 juillet 2007, par Rédaction

Les maquis du nord de l’Algérie particulièrement ceux de la region centre font l’objet de ratissages de l’Armée qui traque les terroristes d’Al-Qaida au Maghreb.

L’Armée met la pression sur les terroristes en Algérie

Envisagée depuis quelques mois, la nouvelle stratégie antiterroriste en Algérie, introduisant de nouvelles techniques basées principalement sur le renseignement, vient d’être mise en oeuvre. C’est, a priori, ce qui semble caractériser la nature des opérations antisubversives, simultanément déclenchées, au niveau des maquis réputés pour être des bases de repli pour les terroristes activant sous la coupe d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Selon des sources sécuritaires, cette nouvelle stratégie devait voir le jour, au lendemain de l’expiration des délais, de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, adoptée le 29 septembre 2006. Néanmoins, elle ne sera appliquée que plus tard pour des raisons que nos sources refusent de dévoiler, jugeant que le moment n’est pas propice. Mais aussi pour donner le temps aux terroristes, dans les maquis, de revoir leur situation vis-à-vis d’une lutte sans aucun objectif et à laquelle ils ne croient plus. Les terroristes capturés à la suite des opérations, les repentis, ont tous dressé un tableau négatif de la situation des groupes armés dans les maquis. On ne doit sa survie qu’à une poignée de sa garde prétorienne constituée de terroristes privilégiés, alors que pour les autres, c’est l’enfer.

Il va sans dire que les offensives « chirurgicales » menées par les forces de l’Armée nationale populaire depuis le mois de mai dernier, au niveau de la zone Centre (ex-zone II) ont causé d’énormes pertes aux terroristes. Des sources sûres nous ont confié, qu’environ une centaine de terroristes est actuellement encerclée au niveau de cette région englobant les wilayas de Tizi-Ouzou, Boumerdès et Bouira dans le nord de l’Algérie. Le traitement sécuritaire du terrorisme est arrivé à son point culminant avec le discours du président de la République, lors de la célébration de la fête de l’Indépendance. Le message de Abdelaziz Bouteflika était clair. Dans un tel contexte, peut-on encore parler d’une quelconque relance de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ? On assiste, effectivement, à une reprise en main de l’initiative militaire que le chef de l’Etat a, d’ailleurs, salué en rendant un vibrant hommage aux forces de sécurité qui ont su préserver l’ordre républicain au péril de leur vie. Et c’est tout à fait logique de soutenir, aujourd’hui, qu’entre le discours politique et le traitement sécuritaire, il n’y a plu de nuance. En plus de la coordination des renseignements entre les forces combinées engagées dans la lutte antiterroriste, les services de sécurité, tous corps confondus, son appelés à maintenir la pression sur les groupes armés.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression