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L’Egypte déchaînée contre l’Algérie

lundi 23 novembre 2009, par Rédaction

Une campagne de dénigrement sans précécent est menée en Egypte contre l’Algérie après la défaite des Pharaons face aux Fennecs.

L’Egypte déchaînée contre l’Algérie.

Hosni Moubarak emboîte le pas à ses veaux et toise l’Algérie sur un ton qui chez nous irrite quand il ne fait pas rire. « L’Egypte ne fera pas preuve de laxisme envers ceux qui portent atteinte à la dignité de ses citoyens », déclarait-il à ses parlementaires. Il y a quelques jours, le monde assistait à quelque chose de grave : des militaires israéliens tuaient un Egyptien en lui tirant dessus à la frontière égypto-israélienne. La riposte de Moubarak ? Un accueil des plus cordiaux réservé hier, au Caire, à Shimon Peres qui décerna à son hôte le titre de « grand leader ». Ni protestations ni la moindre allusion au drame, seulement des flatteries qui vous remettent en mémoire la fameuse fable : le Corbeau et le renard. Ce qui a fait dire à beaucoup d’Algériens que la menace du « rouiyess » ne visait pas les pilleurs d’organes, mais nous visait plutôt nous. Ce qui ne change absolument rien. « Tech fel ma eddire fouara (pète dans l’eau, tu feras un jet » est une réplique bien algérienne aux fanfarons. Le Caire sait comme nous que « celui qui sème le vent récolte la tempête ».

Dorénavant, il saura que les Algériens ont toujours, dans leur manche, une tempête prête à l’emploi. Les Algériens n’ont pas déclenché les hostilités. Le monde entier en est conscient puisque c’est le pharaon qui est culpabilisé. « Pourquoi nous deteste-t-on ? » est une question faussement ingénue que se sont posé les Américains bien avant que les Egyptiens ne se la posent aujourd’hui. L’Egypte ne semble pas se rendre compte qu’elle n’est plus en odeur de sainteté chez les masses et qu’on ne reconnaît plus le leadership dont elle continue de se prévaloir. Dans son discours, Moubarak ne s’en prenait pas à la seule Algérie, mais embrochait également l’Iran dans une sévère mise en garde contre toute intervention dans les affaires des pays arabes. Quelqu’un dans notre monde arabe a-t-il élu ou même désigné Moubarak pour s’exprimer à sa place ?

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant