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L’Irak sombre dans le chaos

jeudi 16 août 2007, par Rédaction

La guerre civile s’intensifie en Irak où au moins 200 personnes ont été tuées dans quatre attentats au camion piégé dans la région de Mossoul.

Plus de 200 morts en Irak

Le bilan, initialement de 175 morts, pourrait encore s’alourdir avec de possibles victimes sous les décombres. “Plus de 200 personnes ont été tuées et 375 blessées”, a indiqué à la presse Dakhil Qassim Hassun, le maire de Sinjar, ville du nord de la province de Ninive dans le nord de l’Irak où se sont produits les attentats, mardi, dans deux villages habités par la secte préislamique des Yézidis. Des responsables locaux et militaires irakiens ont indiqué que quatre camions piégés ont explosé dans les villages d’Al-Khataniyah et d’Al-Adnaniyah. Réagissant à ces attentats, l’ambassadeur des États-Unis à Bagdad, Ryan Crocker, et le commandant des forces américaines en Irak, le général David Petraeus, ont condamné ces attentats qualifiés de “barbares” tout en se disant déterminés à poursuivre leur mission.

Ils se sont encore laissés aller à des déclarations rassurantes en affirmant : “Cette violence cruelle ne fait que renforcer notre détermination à poursuivre notre mission contre les terroristes qui infestent l’Irak.” La Maison-Blanche, quant à elle, n’a pas manqué de dénoncer ces “attentats contre des civils innocents”, les qualifiant de “barbares”, et accusant les extrémistes d’“empêcher l’Irak de devenir un pays stable et sûr”. En butte à une grave crise politique en raison des dissensions entre partis sunnites et chiites, qui risque d’emporter son gouvernement, le Premier ministre irakien Nouri El-Maliki a dénoncé ce “crime ignoble” et ordonné une enquête. Il a ajouté dans un communiqué rendu public : “Ce crime ne nous empêchera pas de faire face aux défis et de poursuivre le processus politique.” En attendant, l’Irak que Saddam Hussein avait maintenu uni et stable pendant plusieurs décennies, vit l’enfer au quotidien. L’épée de Damoclès d’un éclatement du pays plane plus que jamais sur la tête des Irakiens, qui ne savent plus où donner de la tête.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté