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L’adhésion de l’Algérie à la francophonie souhaitée par la France

mardi 27 mai 2008, par Kahina

L’adhésion de l’Algérie à la l’Organisation internationale de la francophonie n’est pas encore à l’ordre du jour selon Monique Gagnon-Tremblay.

L’Algérie, la France et la francophonie.

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec n’écarte pas la possibilité d’une participation du président Bouteflika au prochain sommet de la francophonie, tout en estimant que l’Algérie est membre par le cœur et l’esprit de l’Organisation internationale de la francophonie. Arrivée à Alger ce samedi, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Mme Monique Gagnon-Tremblay a, une fois de plus, affiché son souhait de voir l’Algérie adhérer à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Et de souligner, lors de la conférence de presse qu’elle a animée hier à Alger, que si volonté il y a, il serait agréable et intéressant que cela puisse se faire au Québec, lors du 12e sommet de l’OIF qui doit se dérouler du 17 au 19 octobre. Pour une adhésion de notre pays à l’OIF, ni réponse en ce sens ne lui a été donnée, ni promesse ne lui a été faite. Reçue dans la matinée d’hier par le président Bouteflika, la ministre a seulement dit qu’elle avait « senti » que le chef d’Etat pouvait être présent en qualité d’invité. « J’ai senti une volonté de la part du président de la République de participer au sommet de l’OIF au Québec », a-t-elle déclaré. (Une Opinion ? Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

Consciente des enjeux, elle a souligné que l’Algérie était « membre par le cœur et l’esprit de l’OIF ». Toutefois, elle dit « avoir compris que l’Algérie voulait préserver son identité ». Mme Monique Gagnon-Tremblay a également indiqué que la communauté algérienne installée au Québec demeure importante, dépassant les 50 000 personnes, et qu’elle peut constituer un facteur important en faveur de l’adhésion de l’Algérie à l’OIF. Mais d’affirmer « comprendre que la décision revenait aux décideurs ». « La solidarité doit être au cœur de la l’OIF », a-t-elle estimé, expliquant que la francophonie n’est pas seulement une simple langue à partager, mais aussi un ensemble de valeurs et de principes à adopter. Et de souligner qu’un tiers des Etats membres de l’ONU sont des francophones. Mme Monique Gagnon-Tremblay a également beaucoup insisté sur les opportunités de coopération entre les deux pays dans le domaine économique et culturel. « Je pense qu’on pourrait développer davantage notre coopération économique », a-t-elle précisé.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant