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L’amélioration du pouvoir d’achat en Algérie est possible selon l’UGTA

lundi 28 janvier 2008, par Rédaction

L’UGTA va suggérer des solutions pour l’amélioration du pouvoir d’achat des ctioyens en Algérie au courant de l’année.

Un marché en Algérie.

« Entre 1999 et 2006, le dossier du pouvoir d’achat en Algérie a été traité par le secrétariat national dans 6 bipartites. La retraite a été évoquée 13 fois et le SMIG 12 fois. Nous avons également traité 8 fois le problème des salaires impayés et 5 fois les décisions de justice », a annoncé, hier, le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, en marge du 3ème congrès des travailleurs de la métallurgie. Le dossier de la fonction publique comprend 44 statuts particuliers qui sont toujours en négociation. Le statut général existe déjà et les fédérations ont terminé les négociations pour l’application de la nouvelle grille des salaires. A cet effet, le secrétaire général de l’UGTA a souligné : « Actuellement, 90% des statuts sont finalisés. Nous mettons une cadence importante entre les ministères et notre union. Dès le 15 février, une bonne partie du travail ira à la direction générale de la fonction publique qui fera son travail d’harmonisation. Le dossier reviendra ensuite au ministère, qui mettra les nouvelles dispositions en application pour que les fonctionnaires puissent toucher leur salaire », a expliqué l’orateur avant de préciser : « Le travail des statuts particuliers est riche mais il est de longue haleine. »

Pour ce qui est du pouvoir d’achat très limité des citoyens, notamment après la hausse importante des prix enregistrés ces derniers mois en Algérie, le secrétaire général de l’UGTA a assuré : « Nous avons également introduit des propositions concrètes pour améliorer le pouvoir d’achat. » Il a ajouté : « Nous sommes sur le point de formuler une proposition qui permettra de le sauver. »
« Nous participons au dossier, mais les organisations patronales doivent réagir au problème », a-t-il souligné par ailleurs. Pour le premier responsable de la centrale syndicale, « un débat de fond s’impose pour discipliner le marché. Il faut que tout le monde se penche sur le problème, pour trouver les mécanismes adéquats permettant d’organiser le marché ». M. Sidi Saïd ajoutera par ailleurs : « Notre machine accompagnée d’expertise est en phase d’assainissement des entreprises. Il existe des possibilités de financement indirect pour faire ressortir les problèmes qui bloquent l’entreprise et les redémarrer et en faire un pôle économique. »

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune