Accueil > ECONOMIE > L’économie algérienne demeure fragile

L’économie algérienne demeure fragile

vendredi 12 décembre 2008, par Rédaction

L’économie algérienne demeure vulnérable aux chocs extérieurs en raison des retards dans la mise en oeuvre des réformes économiques en Algérie.

L’économie algérienne reste fragile.

L’économie algérienne est caractérisée actuellement par la stagflation ; inflation, chômage et ralentissement de la croissance économique réelle, le tout tiré artificiellement par les dépenses publiques via les hydrocarbures. Car, le climat des affaires se détériore et la corruption augmente entre 2006/2008 décourageant toute possibilité de développement fiable. Cela est confirmé par le dernier rapport de la Banque mondiale (10 septembre 2008) où l’Algérie pour le climat des affaire dégringole de la 116e place en 2005, 125e en 2006, 130e en 2007 et 132e en 2008 et l’accélération de la corruption selon le communiqué de Transparency International en date du 23 septembre 2008.

Pour l’indice de corruption, l’Algérie, pour 2008 a une très mauvaise note (3,2 sur 10) est à la 92e place sur 180 pays, rappelant qu’en 2007, elle était en 99e position, contre 2006 (84e place sur 163 pays). En 2005, 97e place (sur 159 pays), en 2004 (97e place su 146 pays, en en 2003, (88e place sur 133 pays), et un très mauvais classement, en 10e position sur 18 pays arabes classés, après la Tunisie et le Maroc qui obtiennent de meilleurs scores (respectivement 4,4 et 3,4), le Qatar étant en tête de sous-classement régional, avec une note de 6,5. Le gouvernement algérien vient d’annoncer officiellement qu’il peut créer 400 000 emplois par an grâce aux nouveaux dispositifs sur l’emploi et le ministère du Travail un taux de chômage fin 2008 de 10%.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté