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L’économie de l’Algérie n’est pas à l’abri

jeudi 2 octobre 2008, par Rédaction

L’économie de l’Algérie demeure dépendante du marché des hydrocarbutes et vulnérable face à la persistance de la crise financière internationale.

L’économie de l’Algérie.

L’Algérie sera touchée indirectement par la crise financière internationale avec la chute des prix du pétrole, celle de la valeur du dollar (monnaie de paiement des exportations d’hydrocarbures), des taux d’intérêt de nos placements (bons du Trésor US à rendement nul, ou même négatif), l’accroissement de l’inflation importée (accroissement de la valeur de nos importations et une facture qui risque d’exploser en 2008-2009).

L’absence d’un Bourse fonctionnelle en Algérie ne fait que cacher les dégâts réels supportés par les finances publiques. Les retombées négatives sur le secteur économique sont réelles du fait même que c’est l’Etat qui refinance, et parfois recapitalise, les banques publiques et assainit les entreprises publiques. En 2007, toutes ces opérations ont coûté au Trésor plus de 5 milliards de dollars. Si le Trésor ne disposait pas d’un bon matelas de réserves, le citoyen aurait été mis à contribution : par de nouveaux impôts, des licenciements, des produits de première nécessité plus rares et plus chers, car moins soutenus par l’Etat, et la diminution drastique du niveau de transferts sociaux.

La quasi récession, due à la baisse de l’activité économique, a rétréci la demande en produits énergétiques. C’est ainsi que les revenus du pays ont baissé, en même temps que la valeur du dollar, rendant les importations plus chères et faisant fondre nos réserves de change. La gestion de ces deniers publics devrait se faire avec plus de prudence et de circonspection. L’Algérie n’est pas à l’abri d’une crise interne due à un nouveau contre choc pétrolier, prévu par M. Chakib Khelil lorsqu’il présidait l’OPEP, et en réponse aux demandes instantes des pays consommateurs d’énergie d’augmenter la production d’hydrocarbures, au moment où le marché regorgeait d’énormes quantités de pétrole soumises à la spéculation effrénée.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté