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L’extradition de Khalifa en Algérie se fait attendre

mercredi 30 mai 2007, par Rédaction

Au moment où l’Algérie s’impatiente de l’extradition de Rafik Khalifa réfugié à Londres, la justice française annonce l’arrestation de son épouse à Paris.

Rafik Khalifa refuse son extradition en Algérie

L’épouse de Rafik Khalifa, Nadia Amirouchène, et les deux anciens dirigeants de la banque Khalifa Bank, mis en examen et laissés en liberté provisoire pour des affaires en France, ont été interpellés par la brigade française de recherche des fugitifs, sans autre précision de lieu précis ni des conditions d’interpellation. Les personnes arrêtées devraient être extradées vers l’Algérie après que la justice française se sera prononcée sur leurs cas respectifs, a ajouté cette source. Mme Khelifa, née Amirouchène, avait été condamnée par contumace en Algérie à une peine de 10 ans de prison, le 22 mars dernier, pour de présumées malversations et escroqueries au sein de l’empire Khalifa, conglomérat disparate alliant banque, transport aérien, télévision, location de voitures de luxe, édition, santé et textile.

L’identité des deux autres personnes interpellées n’a pas été révélée mais il pourrait s’agir de deux des cinq anciens dirigeants de Khalifa Bank, Krim Smaïl, Salim Bouabdellah, Faouzi Baïchi, Mohamed Nanouche ou Kebbache Ghazi, condamnés par contumace à 20 de prison ferme. L’inattendu coup de filet des policiers français intervient cinq jours après l’arrestation de l’ancien ministre de l’Industrie, Abdenour Keramane, condamné à 10 ans de prison par contumace, intervenue également à Paris au moment où il répondait à une convocation de la préfecture pour une demande de réadmission. Il a été conduit au centre de rétention administrative de Vincennes avant d’être relâché au bout de vingt-quatre heures. Quant à Abdelwahab Keramane, ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, condamné par le tribunal criminel de Blida à 20 années de prison ferme, il a pu déposer une demande d’asile, actuellement traitée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant