L’investissement en Algérie en débat à Londres

Le commerce et l’investissement en Algérie seront au cœur d’une conférence internationale prévue le 6 novembre à Londres. Une conférence nommée Algeria Trade & Investment Conference à laquelle assistera le ministre du secteur des investissements, Abdelhamid Temmar, indique un communiqué de la Middle-East Association, association organisatrice de l’événement en partenariat avec les autorités du Royaume-Uni. Et c’est à la faveur des nouvelles occasions d’affaires et un climat d’investissement « amélioré » que les deux pays tracent ce nouveau rapprochement économique et tentent de trouver de nouvelles opportunités d’investissements puisque les représentations officielles devront marquer l’événement, notamment par la présence du ministre d’Etat britannique pour le Commerce et l’Investissement, Gareth Thomas, le ministre algérien de l’Industrie et de l’investissement, Abdelhamid Temmar ainsi que l’ambassadeur britannique en Algérie, Andrew Henderson. Ils seront présents à la session plénière de la conférence en tant que conférenciers invités, ajoute la même source.

Les échanges commerciaux à promouvoir davantage sont au cœur de l’événement dont le communiqué des organisateurs relève que « l’Algérie est un partenaire commercial important pour le Royaume-Uni dont les exportations (vers l’Algérie) affichent un montant total de 169 millions de livres sterling (300 millions de dollars) en 2007. Les exportations algériennes vers le Royaume-Uni s’étaient chiffrées à une valeur de 910 millions de livres (1,5 milliard de dollars) au cours de la même période. Notre pays possède les plus grandes réserves de gaz en Afrique et se place parmi les premiers fournisseurs vers l’Europe en gaz, notamment le gaz naturel liquéfié (GNL), via pipe line et méthanier. L’Algérie devra fournir jusqu’à 10% de la demande en gaz du Royaume-Uni d’ici à 2010. La conférence offre donc une occasion unique pour passer en revue et détailler les grands projets, permettant également de suivre l’évolution de l’économie algérienne, et fournira une plate-forme pour la mise en place d’un réseau entre les entreprises du Royaume-Uni, celles « de haut niveau » privées en Algérie et le secteur public, estiment les organisateurs. L’énergie dominera les débats Après une séance plénière d’ouverture, les orateurs discuteront de domaines clés dans l’investissement comme les services financier et juridique, le secteur de l’énergie notamment et le secteur pharmaceutique ainsi que sur le climat économique et politique du pays.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier