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La BAD mise sur une croissance à long terme en Algérie

samedi 31 mars 2018, par Rédaction

La BAD a salué les réformes engagées par l’Algérie en faveur de l’assainissement des finances de l’Etat et la réduction des déficits.

La BAD mise sur une croissance à long terme en Algérie.

Les réformes structurelles engagées en Algérie pourraient jeter les bases d’une croissance à long terme, selon la Banque africaine de développement (BAD), qui publie pour la première fois un rapport régional consacré à l’Afrique du Nord, dans le sillage de son étude sur les perspectives économiques du continent africain pour 2018. Pour la BAD, le nouveau plan d’action du gouvernement algérien, adopté en septembre 2017, devrait permettre de poursuivre l’assainissement des finances de l’Etat pour réduire les déficits et limiter les nouveaux emprunts extérieurs. La BAD souligne ainsi que l’objectif du gouvernement algérien « est de parvenir à un équilibre des soldes budgétaire et extérieur d’ici à 2020 ».

Elle met en relief les réformes — assainissement budgétaire et réformes structurelles — mises en œuvre pour accroître la compétitivité et promouvoir la diversification, estimant que le gouvernement algérien « est déterminé à réduire les obstacles à l’investissement et à la croissance en améliorant le climat des affaires et en attirant des investissements du secteur privé, notamment des investissements directs étrangers (IDE) ». Le rapport met l’accent, en outre, sur la volonté de l’Algérie d’arriver, d’ici 2020, à concrétiser la réduction des dépenses courantes à 20% du PIB et celle des dépenses en capital à 10% du PIB, tout en renforçant l’efficacité des investissements par l’amélioration de la sélection, de la mise en œuvre et de l’évaluation des projets.

La BAD souligne aussi la réforme des subventions projetée à travers l’augmentation des prix du carburant et leur remplacement par des transferts monétaires pour protéger les personnes les plus vulnérables ; l’augmentation des recettes fiscales non pétrolières grâce à la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée et des taxes sur les produits de luxe et la réduction des subventions à l’énergie. Au plan régional, la BAD souligne que l’Algérie a été le troisième principal contributeur à la croissance de la région Afrique du Nord en 2017, après l’Egypte et la Libye. Notre pays a ainsi contribué à la croissance régionale à hauteur de 13,4% en 2017, en baisse par rapport à 2016, puisqu’elle se situait alors à 28%. Un recul qui est lié, selon les conclusions de la BAD, à un ralentissement de la croissance, qui est passée en Algérie de 3,3% en 2016 à 2,5% en 2017.

Synthèse de la rédaction, www.algerie-dz.com
D’après El Watan