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La Banque mondiale salue les réformes en Algérie

vendredi 13 juillet 2007, par Souad

La Banque mondiale estime que l’Algérie a réalisé des avancées significatives dans les domaines de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

L’Algérie doit continuer à réformer ses institutions selon la BM

Le rapport de la Banque mondiale note que l’Algérie a connu depuis 2002 de grandes avancées au vu des indicateurs de gouvernance. Et met l’accent sur le fait que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a tout récemment exprimé son ferme engagement à lutter contre la corruption et à améliorer la bonne gouvernance lors de la récente présentation du rapport de l’Algérie d’évaluation par les pairs dans le cadre du MAEP à Accra. Par ailleurs, l’Algérie est le premier pays de la région Maghreb-Moyen-Orient à avoir entamé avec l’institut de la Banque mondiale une collaboration fructueuse en matière de diagnostic de la gouvernance, collaboration lancée par deux conférences sur la mesure de la gouvernance au cours du premier semestre 2007. Une première conférence a vu la participation de M. Daniel Kaufmann, directeur des programmes globaux à l’institut de la Banque mondiale et spécialiste des indicateurs globaux sur la gouvernance, en février dernier en collaboration avec le Conseil national économique et social (Cnes) avec lequel un mémorandum d’entente a été signé.

En matière de benchmark mondial et de comparaison à travers le temps pour l’Algérie, basé sur les indicateurs globaux de gouvernance, les auteurs du rapport constatent qu’il n’y a pas de changements statistiques majeurs entre 2005 et 2006, et ce, en raison de la courte période que cela représente. Néanmoins, et pour les sept dernières années, l’Algérie a connu des améliorations nettes et régulières dans les six dimensions mesurées par ces indicateurs. Par exemple, en matière de "stabilité politique et l’absence de la violence", les progrès sont substantiels et statistiquement importants avec un niveau de 90% d’intervalle de confiance entre 2002 et 2006.
Les progrès enregistrés dans les dimensions "qualité réglementaire et règle de droit" sont relativement moins importants par rapport aux progrès réalisés dans les autres dimensions, suggérant les défis à venir pour l’Algérie. Ce rapport établi par Daniel Kaufmann Aazt Kraay et Massimo Mastruzzi de la Banque mondiale, se base sur des recherches menées au cours de la dernière décennie, et ce, sur l’importance de la gouvernance et son impact sur le développement.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb