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La Bibliothèque nationale d’Algérie accueille Karen Hughes

dimanche 25 février 2007, par Samir

La Bibliothèque nationale d’Algérie a ouvert un coin américain inauguré par la sous-secrétaire d’Etat américaine pour la diplomatie publique, Karen Hughes.

Karen Hughes

L’ancienne conseillère du président Bush, durant les premiers mois de son mandat à la Maison-Blanche a saisi l’occasion de sa présence en Algérie pour plaider pour un rapprochement des cultures algérienne et américaine, à travers la promotion des échanges et des expériences. La réouverture du coin américain, espace consacré à informer sur la culture, l’histoire et la politique américaines, ainsi que sur tout ce qui touche à la civilisation et à la société de ce pays s’inscrit justement dans ce cadre. Il faut préciser que le coin américain existait déjà au niveau de la BN depuis 2 ans, mais n’était pas suffisamment aménagé puisqu’il ne contenait que cinq étagères portant des publications.

Le nouvel espace inauguré à la Bibliothèque nationale d’Algérie est 10 fois plus grand et surtout mieux doté. On y trouve, ainsi, des ouvrages en anglais, en arabe et en français, traitant de divers sujets : la science, la politique, le commerce ou encore les médias. Il fournit également l’accès à Internet et des équipements audiovisuels pour la projection de films et de documentaires américains. Par ailleurs, en partenariat avec cette bibliothèque, il abritera des programmes culturels comprenant diverses activités, notamment des discussions autour de films, des conférences-débats et des formations au profit des enseignants de la langue anglaise.

En visite depuis mercredi dans la capitale, Karen Hughes a déclaré que « l’Algérie a une culture très riche et très vaste » que les Etats-Unis gagnerait à connaître. « Nous pouvons apprendre les uns des autres et nous souhaitons profiter de votre expérience. » Pour y parvenir, la responsable américaine a souhaité que des publications algériennes puissent être traduites en anglais pour donner la possibilité au public américain de connaître l’Algérie. Il faut savoir que des programmes d’échange culturel existent déjà entre les deux pays, de même que des programmes de coopération dans le domaine de l’éducation. Mme Hugues a plaidé pour le renforcement de ces programmes à travers, notamment, des échanges plus intenses entre les collèges et les universités des deux pays.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant