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La Tunisie mise sur la compétitivité des entreprises

lundi 20 novembre 2006, par Kahina

Pour développer son économie, la Tunisie mise sur la culture de la transparence et de la finance directe, jugées nécessaires pour renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes.

La Tunisie veut développer la compétitivité des entreprises

Cette question se trouve d’ailleurs au coeur du prochain schéma de développement économique et social. Remarquable, le soutien à l’entreprise l’est également puisqu’il porte d’ores et déjà ses fruits en termes de gain de compétitivité à la fois par l’économie nationale et par l’entreprise, ainsi que l’atteste le dernier classement de la Tunisie par le forum économique de Davos sur la compétitivité. Les formes de ce soutien et de sollicitude à l’égard de l’entité économique sont multiples et concernent le large spectre de l’environnement direct dans lequel elle évolue. Il en est ainsi de l’amélioration continue de l’infrastructure structurante. Les réseaux de télécommunications et de la logistique, des prestations administratives et du niveau de formation et d’employabilité des ressources humaines.

Cependant, c’est au niveau du financement de l’entreprise que ce soutien gagnerait à être plus significatif. Le mouvement de restructuration et de réforme que connaît le secteur bancaire va à cet égard dans le sens d’une plus grande réactivité aux besoins en financement de l’entreprise. Seulement, si l’économie tunisienne et l’entreprise ont pu se suffire jusque-là de sources de financement bancaire, de leasing et parfois de capital risque, l’ouverture des frontières et l’intégration de l’économie de la Tunisie dans l’économie mondiale avec les besoins accrus d’investissement qu’elle induira feront ressortir à très court terme les avatars de l’insuffisance des fonds propres et des ressources à moyen et long termes indispensables au développement de l’entreprise et à sa pérennité surtout au regard des nouvelles exigences en termes de règles prudentielles imposées aux banques.

Aussi, parallèlement au programme de modernisation du secteur bancaire, le marché financier se doit d’accroître sa part dans la collecte de l’épargne longue et le financement de l’investissement. Un financement sain de l’entreprise requiert en effet indubitablement la contribution d’une part d’autofinancement par le truchement du marché financier. La finance directe se devant d’être le complément nécessaire au secteur bancaire au nom d’un développement harmonieux de notre système financier et au service d’une ambition, celle de l’arrimage réussi de l’économie nationale à l’économie mondiale. Le point 7 du programme du Président Ben Ali « Pour la Tunisie de demain » est à cet égard tout particulièrement dédié à la dynamisation de la finance directe et à la promotion de la culture de la transparence.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après la Presse