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La campagne de dénigrement contre l’Algérie dénoncée

mercredi 8 juillet 2009, par Samir

La presse algérienne a dénoncé une campagne de dénigrement contre l’Algérie menée en France après les graves accusations d’un militaire français.

La presse nationale dénonce une campagne de dénigrement contre l’Algérie.

Les titres de la presse algérienne ont été unanimes, mercredi, à dénoncer une campagne de "dénigrement" orchestrée par des politiques et des médias français contre l’Algérie dans l’affaire des sept moines de Tibhirine, enlevés et assassinés en 1996 par les groupes terroristes du GIA. Sous le titre "Sarkozy accuse l’Algérie de mensonges", le quotidien Liberté écrit que "le président Sarkozy a jeté hier un pavé dans la mare en traitant l’Etat algérien de menteur dans l’affaire des moines de Tibhirine et en exigeant la vérité des autorités algériennes et la levée du secret-défense en France". Une affaire "qui sent la manipulation à mille lieues et dont les puanteurs remontent présentement à la surface, n’épargnant aucun acteur français, jusqu’au sommet de l’Etat". Liberté relève qu’"après l’affaire Clearstream, révélée par le Général Philippe Rondot, également partie prenante dans l’affaire de Tibhirine, voici venu un nouveau feuilleton dans la guéguerre franco-française, par services de renseignements interposés".

Sous le titre "sale jeu", le quotidien El Watan relève, de son côté, que "l’Algérie est gravement malmenée par une certaine France, celle officielle et celle des intérêts, indépendamment des courants politiques. Elle s’en prend à l’Algérie, c’est-à-dire au peuple algérien d’une manière cyclique". Un 5 juillet, au plus fort de la fête de l’indépendance, constate El Watan, "date si chère au peuple algérien pour avoir vécu d’incommensurables douleurs, le Panaf vient à peine de commencer, on lâche un Général (...) qui lance des accusations contre l’armée à propos de la mort des moines de Tibhirine, causée il y a 13 ans par des éléments du GIA". Le même journal pense qu’à "ce rythme et de cette manière, toute l’armée algérienne passera au banc des accusés, et un peu plus tard, tout le peuple algérien". Le Quotidien d’Oran s’est interrogé, dans de larges commentaires, "qui a intérêt à mener cette campagne très organisée de discrédit, féroce et infondée, déclenchée à Paris contre l’Armée algérienne, avec l’objectif de troubler le climat politique entre l’Algérie et la France" ?

De son côté, le quotidien arabophone El Khabar fait remarquer que d’après certains observateurs, l’intransigeance des Français vis-à-vis de ce dossier est perçue comme une forme de "pression" qui a toujours caractérisé l’attitude des Français à l’égard des dossiers litigieux avec l’Algérie. Cela intervient sur fond économique concernant l’investissement dont certains dossiers demeurent en suspens suite à la nouvelle loi sur l’investissement qui impose une part de 51% en faveur la partie algérienne et ce, pour chaque projet d’investissement étranger.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après APS