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La dette de l’Algérie sera de 5 milliards fin 2006

mardi 5 septembre 2006, par Souad

La dette extérieure de l’Algérie continue de baisser et devrait être réduite à 5 milliards de dollars, selon le président Abdelaziz Bouteflika qui s’exprimait à l’occasion de la réunion du Conseil des banques centrales arabes à Alger.

Dette de l’Algérie : moins de 5 milliards à fin 2006.

Les efforts consentis pour une gestion rationnelle des équilibres monétaires, l’approfondissement des réformes financières, les mesures d’encouragement à l’investissement privé national et étranger et une libéralisation plus importante de l’économie ont permis, selon le président de la République, à l’Etat de réaliser deux « ambitieux programmes d’investissement et qui ont pour objectifs le développement des infrastructures de base, de l’agriculture, du secteur du bâtiment mais aussi des régions du Sud de l’Algérie et des Hauts Plateaux ». Mettant l’accent sur le deuxième programme quinquennal de consolidation de la croissance, il a rappelé qu’il est doté d’une enveloppe financière qui dépasse les 4.200 milliards de dinars (55 milliards de dollars).

En matière de croissance de l’Algérie qui a été durant les cinq dernières années de 5% en moyenne, Abdelaziz Bouteflika a indiqué que les perspectives à moyen terme annoncent un taux de 7% avec une contribution plus importante des secteurs hors hydrocarbures. Les grandes dépenses consenties par l’Etat au titre des deux programmes (PSRE et PCC) ne sont pas traduites par une augmentation de l’inflation qui s’est stabilisée à 1,6% en 2005 et à 1% durant le premier trimestre de l’année en cours. La démarche du Président a, par ailleurs, permis d’accélérer le processus du remboursement par anticipation de la dette. Ainsi, rappelle-t-il, jusqu’à juillet dernier et suite à la mise en application de l’accord conclu avec le Club de Paris, celle-ci est descendue à 9 milliards de dollars. D’ici la fin de l’année, l’Algérie n’aura qu’une dette de 5 milliards de dollars « contre 30 à la fin 1998 ».

En matière d’investissement, il a expliqué que la révision du code de l’investissement en Algérie offre « plus de facilités dans les procédures et de transparence dans l’octroi des avantages ». D’autres révisions doivent être apportées pour mettre aux normes toute la législation. Il sera question, a-t-il annoncé, de « préparer et amender 20 textes ». Après son discours aux gouverneurs des banques centrales arabes, le chef de l’Etat s’est dirigé vers l’amirauté pour visiter un bateau-école fraîchement acquis par la marine nationale. Accompagné du chef d’état-major de l’ANP, Gaïd Salah, ainsi que du ministre délégué auprès du ministère de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia, le président de la République en sa qualité de ministre de la Défense et chef suprême des forces armées a fait une visite guidée à l’intérieur du bateau baptisé à l’occasion « Soummam ». C’est le premier bâtiment du genre dont se dote la marine nationale depuis l’indépendance.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran