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La gestion des déchets industriels en Algérie

jeudi 17 août 2006, par Samir

L’urgence de la mise en place en Algérie d’une stratégie pour une gestion efficace des déchets dangereux et la lutte contre la pollution industrielle, s’impose au regard des 325100 tonnes de déchets produits chaque année dans notre pays.

La gestion des déchets industriels en Algérie.

Les représentants de l’Association nationale pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution (Anpep), qui travaillent en collaboration avec les organisations non-gouvernementales pour la protection de l’environnement, ont rencontré, samedi dernier, une délégation du groupe sidérurgique, Mittal Steel Algérie, chargée des affaires sociales et environnementales. « L’association a présenté un rapport détaillé sur les problèmes de la pollution engendrée par les déchets liquides et solides du complexe Mittal Steel » à Annaba dans l’est de l’Algérie, indique le communiqué.

Des projets relatifs à la préservation de l’environnement et la protection de la santé publique en Algérie ont été également proposés. La délégation a manifesté, selon le communiqué, un grand intérêt à ces projets. Avec la découverte d’émanations dues aux rejets gazeux et liquides du complexe sidérurgique d’El Hadjar, propriété du groupe indien Mittal Steel, c’est probablement la pollution la plus importante et la plus dangereuse au niveau national que l’Association nationale pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution (Anpep) dévoile. Cette association n’a pas mâché ses mots. Brandissant les conséquences néfastes de cette pollution sur l’humain, la faune et la flore, l’Anpep dénonce pêle-mêle le non-respect des normes internationales et révèle le chiffre de 29.000 personnes qui sont atteintes de maladies chroniques.

D’après le ministre de l’Environnement, Chérif Rahmani , l’Algérie stockerait plus de deux millions de tonnes de déchets dangereux, un risque majeur pour l’environnement et la santé publique. Le ministère a élaboré, faut-il le souligner, un plan national de gestion des déchets et d’élimination des stocks anarchiques. Quelque 325.100 tonnes de ces déchets sont produites chaque année en Algérie, révèle également le ministre, qui avoue que le choix de l’industrialisation comme modèle de développement économique et social dans notre pays, durant les trois dernières décennies, n’a pas tenu compte des impératifs de protection du citoyen et de son environnement. Les régions de l’Est détiennent la palme en matière de pollution dans notre pays.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression