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La gestion des zones industrielles en Algérie

jeudi 15 janvier 2009, par Samir

La gestion des nombreuses zones industrielles que compte Algérie sera probablement confiée à des opérateurs privés.

Hamid Temmar s’exprime sur la gestion des zones industrielles en Algérie.

Devant l’état déplorable dans lequel se trouvent les zones industrielles (ZI) à travers l’Algérie, le gouvernement étudie la possibilité de confier de plus en plus leur gestion au secteur privé. Le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, M. Hamid Temmar, l’a fait savoir hier lors d’une visite de travail qu’il a effectuée au niveau des sites des zones industrielles de Rouiba, (la plus importantes du pays avec 1 200 hectares) et de Oued Smar. « Nous avons des demandes émanant du privé pour la gestion de zones industrielles à travers le pays et nous sommes en train de les étudier. » Il est question, selon lui, de considérer « la possibilité de donner en concession une zone industrielle à des privés ». Une telle idée a été expérimentée dans la wilaya et a donné « des résultats assez positifs », a-t-il souligné. Actuellement, les ZI sont soumises à une gestion publique incarnée par les Sociétés de gestions immobilières (SGI) de wilaya, sans véritable autonomie.

Lors de sa rencontre avec les représentants de la SGI Alger et de certains opérateurs économiques installés au niveau des deux zones industrielles en Algérie, M. Temmar a écouté les opérateurs qui lui ont brossé un tableau sombre quant à la situation qui prévaut au niveau des deux sites. Décharges sauvages, accès encombrés, éclairage public inopérant, inondations sont autant de problèmes soulevés par les responsables d’entreprises, qui sont à leur tour accusés par les gestionnaires des zones de ne pas s’acquitter de leurs quotes-parts. Face aux doléances des uns et des autres, le ministre a voulu faire la distinction entre les problèmes internes au niveau des zones, tels que mentionnés par les opérateurs, et les problèmes d’ordre global liés à l’environnement même de ces zones. Relevant que les ZI sont occupées à un taux de 95 %, le ministre s’est demandé s’il est judicieux de « continuer à créer des zones à Alger ou s’il faut plutôt les éloigner ». En tout état de cause, le ministère de l’Industrie est en train de développer une nouvelle approche en matière de gestion des ZI basée notamment sur la réhabilitation.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant