La grève se poursuit en Algérie chez les paramédicaux

Rien ne semble entamer le moral du personnel paramédical, en grève depuis trois jours à travers l’Algérie. L’action de protestation se poursuit à un rythme soutenu, mobilisant autant de manifestants que la veille. Et ce, malgré la décision de la chambre administrative de la cour d’Alger d’ordonner l’arrêt du mouvement, suite à une action engagée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. La décision de justice a été annoncée le même jour du lancement de la grève, soit dimanche dernier. Selon le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), l’initiateur du mouvement, le taux de suivi est de plus de 90% à travers le pays. Les grandes structures (CHU, EHS...) sont plus touchées que les autres (polycliniques, salles de soins...). Un service minimum est toutefois assuré dans toutes ces structures en grève.

Interrogé sur la décision de la chambre administrative de la cour d’Alger d’ordonner l’arrêt du mouvement, le secrétaire général du SAP, M. Ghachi Lounes, indique que cette décision n’a pas été notifiée : « Nous n’avons rien reçu. La décision de justice ne nous a pas été notifiée. » Par conséquent, « nous sommes toujours en grève », a-t-il affirmé en ce qui concerne la journée d’hier (lundi) et « nous serons encore en grève demain » en ce qui concerne la journée d’aujourd’hui (mardi). Une conférence de presse sera organisée aujourd’hui au siège du syndicat (dans l’enceinte même du CHU Mustapha Bacha à Alger). Entre autres revendications soulevées par les paramédicaux en Algérie, il y a notamment la question du statut particulier : « Nous voulons un statut final et non pas un statut de transition. Nous voulons un statut qui serait à même de réhabiliter la profession et de rendre justice au personnel paramédical. »

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune