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La hausse des prix en Algérie en débat à l’APN

samedi 8 mars 2008, par Rédaction

La hausse des prix des produits alimentaires en Algérie a été parmi les sujets abordés lors d’un débat avec les députés à l’APN.

hausse des prix en Algérie.

Lors du débat, répondant à une question d’un député adressée au ministre du Commerce El Hachemi Djâaboub sur les mesures prises par les autorités publiques pour faire face à la spéculation sur les prix des produits de consommation en Algérie, M. Khedri a indiqué que le conseil de la concurrence relevant du ministère du Commerce sera réhabilité par des moyens d’intervention nécessaires en matière de régulation du marché et ce en vertu du texte de loi modifiant et complétant l’ordonnance présidentielle du 19 juillet 2003 relative à la concurrence. A ce sujet, le ministre a rappelé les efforts déployés par l’Etat pour la création de marchés de proximité et le recrutement de 2.000 agents du contrôle de la qualité et 1.300 autres pour la concurrence et ce parallèlement à l’intensification des opérations de contrôle sur le terrain. A ce sujet, M. Khedri a rappelé que le bilan établi en 2007 par les services de contrôle à travers le territoire national fait état de 115.000 procès d’infraction, le renvoi de 107.000 dossiers en justice et la fermeture de 12.000 locaux commerciaux ainsi que la découverte de plusieurs milliards de chiffres d’affaires non déclarés et non facturés.

Un autre député s’est interrogé sur les raisons de la hausse des prix généralisée, une préoccupation à laquelle M. Khedri a rétorqué en rappelant les mesures prises par les pouvoirs publics dans le but de réduire l’impact de cette augmentation et protéger le pouvoir d’achat du consommateur, tels le soutien du prix du lait en sachet par le biais de subventions accordées aux transformateurs, la fixation du prix de la semoule et de la farine panifiable toujours par le subventionnement des prix en Algérie. Ces subventions coûtent annuellement au Trésor public 10 milliards de DA. Mais, force est de reconnaître que cette démarche tarde à porter ses fruits du fait que les prix à la consommation de l’écrasante majorité des produits de large consommation ont connu depuis la fin 2007 une ascension jamais égalée. Le lait en sachet, en dépit de la fixation du prix à 25 DA, semble encore échapper aux moyens de régulation encore embryonnaires mis sur pied. Les raisons sont évoquées par les transformateurs eux-mêmes qui estiment que l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) est loin de satisfaire leur demande en poudre de lait et que plusieurs producteurs produisent en deçà de leurs véritables capacités. Certains vont même jusqu’à diminuer de la dose requise qui est de 112 grammes de poudre pour un litre de lait pour satisfaire la demande et faire face aux charges.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran