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La performance économique de l’Algérie jugée décevante

mardi 13 octobre 2009, par Rédaction

Le FMI estime que l’Algérie doit accélérer les réformes économiques pour créer les conditions d’une croissance pérenne créatrice d’emplois.

La performance économique de l’Algérie jugée décevante.

Le Fonds monétaire international (FMI) continue de souffler le chaud et le froid envers l’économie algérienne. Il vient de publier deux rapports contradictoires sur l’Algérie. Le premier, paru le 2 octobre dernier, est inquiétant pour l’Algérie car remettant en cause même les prévisions gouvernementales de création de 3 millions d’emplois entre 2009 et 2013. Selon ce rapport, celles-ci nécessiteraient un taux de croissance de 6 à 7 % sur cinq années, ce qui est, selon les évaluations du FMI, « une impossibilité économique, les lois économiques étant insensibles aux slogans politiques ». L’enquête, intitulée « Evaluation et plan d’action », du FMI et de la Banque mondiale montre que l’Algérie « ne respecte que 5 des 16 principaux critères de référence et que le système de gestion budgétaire du pays a besoin d’être considérablement amélioré si moins de 7 des critères de référence sont remplis ».

Selon le FMI, la performance de l’Algérie « est particulièrement mauvaise à toutes les différentes étapes de la formulation, de l’exécution du budget, de l’établissement de rapports et de la passation des marchés. Les importations, plus particulièrement celles liées aux projets dans les secteurs du transport et des travaux publics, augmenteront plus rapidement que les exportations, une analyse des coûts démontrant que les projets sont extrêmement coûteux ». Le second rapport, établi avant-hier, délivre un message beaucoup plus enthousiaste. Selon ce document, les pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dont l’Algérie devraient augmenter leurs réserves à l’étranger de plus de 100 milliards de dollars en 2010 grâce à l’amélioration des cours du brut. La reconstitution des réserves internationales permettra au gouvernement algérien de « maintenir le niveau de ses dépenses publiques, ce qui avait contribué à atténuer l’impact de la crise financière mondiale sur son économie ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant