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La privatisation avortée du Crédit populaire d’Algérie

jeudi 11 décembre 2008, par Rédaction

Le gouvernement a suspendu le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie en raison de la crise financière internationale.

Le Crédit populaire d’Algérie.

Parmi les démarches prises dans le cadre de la réforme du système bancaire en Algérie, celle ayant trait au projet de privatisation avorté du Crédit populaire d’Algérie prend une place particulière en ce sens que les autorités avaient beaucoup misé sur un partenariat de type international pour moderniser non seulement cette banque mais aussi, dans son sillage, l’ensemble du système bancaire public. Pour rappel, le projet de privatisation du CPA devait ouvrir la voie à une restructuration similaire d’autres banques (BDL et BNA) et permettre ainsi aux principales institutions financières algériennes, entre-temps remises à niveau, de tirer profit de l’internationalisation à la fois de leur capital et de leur activité, avec naturellement des retombées appréciables sur l’économie nationale.

Les prévisions stratégiques établies par l’Etat à cette démarche avaient été, on s’en souvient, extrêmement médiatisées, confortées en cela par un discours offensif déployé à divers niveaux institutionnels et générant un réel consensus dans les milieux économiques et financiers nationaux. Ces considérations renvoient au contraste que nombre d’observateurs ont relevé entre l’engouement initial suscité par le processus d’ouverture du capital du Crédit populaire d’Algérie (CPA) et la difficulté actuelle de l’Etat à penser une alternative crédible à un projet annulé dans des conditions non encore totalement clarifiées, en dépit des explications officielles puisées des effets de la crise des subprimes.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant