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La privatisation d’Algérie Telecom pour bientôt ?
dimanche 10 septembre 2006, par
L’ouverture du capital d’Algérie Telecom reste l’une des priorités du ministre de la Poste et des télécommunications, Boudjemaâ Haichour, qui précise que les problèmes de l’opérateur public, notamment l’emprisonnement de son ex-pdg, n’entraveront pas le processus de privatisation du groupe.
Le gouvernement n’a pas encore discuté le taux de l’ouverture, confirma-t-il. Bien que le dossier relatif à l’ouverture du capital de la compagnie soit prêt, portant ainsi sur les propositions de la banque espagnole « Santander », le gouvernement n’a pas encore étudié le dossier pour décider le taux qui sera ouvert du capital d’Algérie Télécom en raison des priorités gouvernementales actuelles, a indiqué Haichour, en marge de l’inauguration de la nouvelle branche : « Algérie Télécom Satellite ».
Haichour a supervisé, hier, la mise en place de la troisième branche de la compagnie sous le nom « Algérie Télécom Satellite ». Le capital de cette branche est de 2,8 milliards dinars pour l’année 2006. La société, dont le titre commercial est : « Raf Sat », commercialisera les différentes communications via satellites, à partir des téléphones portables jusqu’à la télévision numérique.
Selon son directeur commercial, la compagnie représente 9 sociétés à l’échelle internationale pour la commercialisation des téléphones « Thuraya » ayant 80 % des parts du marché en Algérie. Cette compagnie se coopère, selon lui, avec de nombreuses sociétés notamment les entreprises pétrolières ainsi que les banques et les sociétés d’assurance. « Thuraya » possède 600 stations en voie d’exploitation et 940 stations prêtes à être exploitées. Par ailleurs, l’Algérie, à l’instar d’autres pays africains, est membre de l’Organisation régionale africaine de communications par satellites (Rascom).
Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après El Khabar