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La productivité demeure faible en Algérie

mercredi 2 septembre 2009, par Samir

La faiblesse de la productivité en Algérie est considérée comme un frein à la hausse des salaires dans le pays.

La productivité demeure faible en Algérie.

Il est une évidence chez les analystes que toute augmentation de salaire et à plus forte raison une revalorisation du Salaire national minimum garanti (Snmg) en Algérie doit être accompagnée d’une hausse de la productivité et d’une stabilisation de l’inflation. Or, ces paramètres ne sont pas atteints en Algérie du moment que la productivité reste faible et que le taux moyen d’inflation annuel continue de grimper pour atteindre 4,8% entre juillet 2008 et juin 2009 contre 4,4% enregistré entre juillet 2007 et juin 2008, selon les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS). Malgré un contexte économique plutôt défavorable, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a indiqué dimanche, en marge de la cérémonie d’installation des cellules d’orientation au niveau des établissements de la formation professionnelle, que « le dossier du Snmg constitue l’un des dossiers phares de la tripartie prévue avant la fin de l’année en cours ».

Sans que le membre de l’Exécutif ne donne plus de précisions sur cette question, notamment le montant de l’augmentation qui sera en tous les cas discuté lors de la prochaine tripartite, le gouvernement semble vouloir user de ses prérogatives pour accorder des « coups de pouce » et s’éviter ainsi une éventuelle grogne sociale en Algérie. Par ailleurs, il faut reconnaître et c’est tout le monde qui dit que le Snmg à 12 000 DA, c’est vraiment insuffisant du moment que le pouvoir d’achat continue de dégringoler d’année en année. Encore une fois, les chiffres de l’ONS le montrent bien, car au cours du premier semestre 2009, l’indice brut des prix à la consommation en Algérie a enregistré une hausse de 5,7%. Rien que pour le mois de juin 2009, la hausse des prix à la consommation s’élève à 5,2%, comparé au mois de juin de l’année dernière, souligne la même source, en expliquant que cette tendance durant le premier semestre puise son origine dans les hausses de 8,1% des produits du groupe des biens alimentaires et de 16,7% pour les produits agricoles frais.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie