Accueil > ALGERIE > La réforme de la justice en Algérie soutenue par l’Europe

La réforme de la justice en Algérie soutenue par l’Europe

jeudi 28 juin 2007, par Ahlem

L’Union européenne apporte son soutien financier à la réforme de la justice en Algérie et annonce 17 millions d’euros pour la réforme pénitentiaire dans notre pays.

La réforme de la justice en Algérie en retard

Le programme d’appui à la réforme de la justice, initié l’an dernier dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), a enregistré des "éléments de retard". Le constat a été reconnu hier, par les deux parties, lors de la première réunion du comité de suivi, qui s’est tenue à la résidence des magistrats de Ben Aknoun (Alger). Une rencontre dont l’ouverture a été présidée par Messaoud Boufercha, secrétaire général du ministère de la Justice et Wolfgang Plasa, ambassadeur et chef de la délégation européenne en Algérie, en présence des médias. “Il est prématuré d’évaluer le travail du comité après 15 mois”, a remarqué M. Boufercha. Salah Rahmani, directeur de projet, a été plus explicite en assurant que “la rencontre-bilan va permettre une évaluation des actions menées”.

Ce dernier a également rappelé que le projet d’appui intègre quatre axes, à savoir la modernisation de l’appareil judiciaire, la valorisation des ressources humaines, les réformes pénitentiaires et les aspects liés à la législation. “Ce projet important est une opportunité de travailler de concert”, a-t-il déclaré. En marge des travaux qui se sont déroulés à huis clos, Abderrazak Henni, directeur général de la modernisation au niveau du ministère de la Justice, a expliqué que le projet en question s’inscrit dans le cadre du projet Mena (région Moyen-Orient-Afrique du Nord) et s’intègre comme “appoint à la modernisation de la justice”. Pour ce responsable, “les actions de modernisation ont été lancées en Algérie bien avant l’annonce de ce projet”, et “le plus” de la coopération réside dans l’expertise et l’aide matérielle qu’apportera la partie européenne. “Il s’agit d’une relation où il y a un apport respectif”, a-t-il soutenu. La réforme de la justice algérienne, pour rappel, a été approuvée en 2000 par le gouvernement, avec le double objectif d’adapter le secteur judiciaire aux mutations actuelles et de préparer le pays à “composer avec les données de la nouvelle conjoncture internationale”.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Liberté