Accueil > ALGERIE > La situation en Algérie selon Belkhadem

La situation en Algérie selon Belkhadem

jeudi 30 août 2007, par Rédaction

La hausse des prix des produits alimentaires en Algérie n’est pas généralisée selon le chef du gouvernement qui a tenté de minimiser la crise sociale.

Abdelaziz Belkhadem s’exprime sur la situation sociale en Algérie.

L’urgence pour l’équipe de Abdelaziz Belkhadem : montrer qu’elle ne reste pas les bras croisés. Pour le reste, “rien de nouveau sous le soleil”. Le Chef du gouvernement n’a fait que constater les dégâts et justifier face à l’opinion publique les hausses récentes des prix des produits de large consommation, mais pas seulement, même si M. Abdelaziz Belkhadem réfute le terme “augmentation généralisée des prix”. Ce n’est pas l’avis de l’ONS, le très officiel Office des statistiques qui évoque une augmentation, pendant les six mois, des prix des biens alimentaires en Algérie, notamment les produits agricoles frais (+4,2%). L’enquête qui a touché 17 villes et villages représentatifs du territoire national révèle l’augmentation également des produits divers (lubrifiants, vaisselle, tarifs de stationnement... avec +2,7%), les produits de santé et d’hygiène corporelle (+2,7%), les meubles et articles d’ameublement (avec +0,7%). Les prix des huiles ont augmenté de plus de 6,8%, les poissons de 11,4%, les boissons +5.8%, le sucre +1.4% et enfin le café et le thé avec une augmentation de plus de 3,2%.

L’inflation a, par ailleurs, touché les charges du logement qui ont crû de +0,9% et les charges de l’éducation et de loisirs 1,2%. Tout le monde aura aussi remarqué la flambée des prix des matériaux de construction en Algérie. L’inflation étant un mouvement persistant à la hausse, au fil du temps, du prix moyen des biens et des services, c’est-à-dire du “coût de la vie”. Le gouvernement devrait regarder de très près ce phénomène au lieu de l’ignorer et agir en conséquence. Certes, les efforts entrepris par le gouvernement sont à saluer, mais il n’en demeure pas moins qu’ils sont insuffisants. Une politique économique devrait être rythmée par deux logiques. Une logique de pompier pour éteindre l’incendie et apporter des correctifs assez immédiats. C’est ce que semble entreprendre le gouvernement à juste titre par le biais de la fiscalité douanière.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté