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La tâche de Scotland Yard s’annonce difficile

samedi 9 juillet 2005, par Ahlem

Deux jours après les attentats qui ont sécoués Londres, le bilan encore provisoire s’établit à 49 morts et 700 blessés. L’enquête de Scotland Yard quant à elle s’annonce difficile dans la mesure où les explosions se sont produites dans les tunnels du métro, ce qui complique la récupération d’éventuels indices.

Scotland Yard mène une enquête difficile.

Quelques heures après les tragiques attentats de Londres, le patron de la police londonienne, Ian Blair, affirmait que la manière avec laquelle les attentats ont été commis faisait penser aux méthodes d’Al Qaida. Mais les experts de Scotland Yard et des renseignements britanniques font face à des difficultés majeures pour récupérer les éventuels indices dans la mesure où trois des quatre attentats ont été commis dans les tunnels du métro. Le ministre des affaires étrangères, Jack Straw, a quant à lui affirmé que les quatre attentats présentaient "toutes les caractéristiques d’Al-Qaeda". Il a ajouté : "Nous sommes au début d’une enquête très longue et complexe."

Au sujet du bus à deux étages qui a été détruit à Tavistock Square, Scotland Yard indique que rien ne permettait pour le moment de dire que c’était un attentat suicide. « Une bombe laissée sur un siège ou sur le sol » et déclenchée à distance peut très bien être à l’origine de l’explosion, a ajouté Andy Hayman. Quant aux bombes qui ont explosé dans le tunnel du métro entre King’s Cross et Russel Square, à Edgware Road, à Aldgate et dans ce bus auraient contenu à peu près 5 kg d’explosifs, selon la police londonienne. Un poids relativement faible qui, selon les experts, signifierait que les explosifs sont d’origine militaire, la signature d’attentats de « professionnels ».

En attendant la récupération d’indices matérielles, Scotland Yard se lance dans l’analyse des centaines d’enregistrements vidéos des caméras de surveillance, traquer les messages échangés sur Internet et les communications sur téléphones portables. Aussi, la police fait appel aux témoignages du public.

Ahlem, algerie-dz.com